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La religion est-elle une chose du passé ?

Publié le 27/02/2008

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Leur accoutumance à la vie urbaine les rend moins vulnérables sans doute que les religions traditionnelles de l'Afrique noire ou de l'Extrême-Orient, sur lesquelles elles l'ont emporté. Qui plus est, il n'est pas insolite de parler de « réveil religieux » aux États-Unis (C. Glock, 1959) ou même dans certains pays européens. La question est alors de savoir ce qui mesure l'extension ou l'intensité de la religion dans un pays. Si le père Vilain, impressionné par le nombre de croyants non pratiquants que recensent les sondages, intitule un livre La Foi sans la messe (1970), Glock montre l'existence de plusieurs « dimensions » de la religiosité, rituelle, « expérientielle », idéologique et « conséquentielle » (pratique), dont l'une peut être développée plus qu'une autre et plus ou moins indépendamment d'elle. Aussi parler de recul ou de réveil religieux est-il insuffisant et faut-il préciser de quel aspect de la religion il s'agit. Il est risqué de conclure massivement et pour un avenir éloigné à partir d'indices trop partiels ou de mouvements à trop court terme. Le mouvement de sécularisation en tant que processus de disparition progressive de la religion a été désigné par quelques théologiens allemands (K. Rahner, 1968, par exemple) du terme de Säkularisierung, par opposition à Säkularisation, qui prend un sens plus précis.    2) La religion comme névrose ?

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