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La science nous promet-elle un monde meilleur ?

Publié le 01/05/2012

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Pourquoi la question est au présent ?

Nous vivons a une époque où l'association de la science et d’un monde meilleur n’est plus possible → désenchantement de la science. Il y a eu une époque où la science faisait l’objet d’un culte, on considérait que le discours scientifique était le seul discours savant digne d’intérêt (philosophie, religion,… dépassées sans intérêt). Époque où on attendait la solution des problèmes de l’Humanité.

Rimbaud dans Une saison en enfer, fait dire à l’opinion personnelle :

« «Rien n’est vanité à la science, et en avant« crie l’ Ecclésiaste moderne, c’est-à-dire tout le monde«.

La science a remplacé la religion, on attend elle le salue. Avec la science moderne est également affirmer la valeur de la vie humaine.

  Les retombées techniques pensent améliorer la vie.

  La religion recule, on a peut-être pas d’autre vie que celle-là.

Rimbaud ne reprend pas cette citation à son compte, il illustre la mentalité de son époque.  Au XIXe on constate un optimisme envers la science. Il y a une sorte de scientisme triomphant, la science détiendrait la solution des tous les problèmes de l’Humanité. La science est la voie du progrès, du bonheur,...

On peut soutenir que cette période est derrière nous, nous vivons une époque de moindre confiance en la science, à ses promesses.

Bossuet Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre, «Madame se meurt, madame est morte«. Cette oraison funèbre est un commentaire d’une phrase biblique :

«vanité des vanités, tout est vanité«. 

« 2 I. Qu’est-ce que la science ? 1) La réponse de Thééclète Personnage d’un dialogue de Platon Thééclète. Le dialogue commence par la question «qu ’est-ce que la science ? »Th éé clète r épond «les choses que l ’on peut apprendre de Th éodore sont des sciences ».

R éponse caract éristique des non philosophique.

Th éodore est un professeur qui enseigne la g éom étrie, le calcul, l'arithm étique, l ’astronomie et la musique → coh érence math ématique.

Il donne une liste de science sans donn ée une d éfinition de celle-ci.

Le na ïf, le non platonicien donne des exemples avant de donner une d éfinition.

On retient quand m ême que la science s’apprend et que les math ématiques ont jou éle r ôle de mod èle, d ’idéal de la science.

Les math ématiques sont par excellence la discipline savante o ùl’on justifie ce que l ’on dit.  Dialogue frustrant car pas de d éfinition de la science àla fin, on reste dans l ’aporie (embarras).

Platon ne donne jamais de d éfinition de la science, ce qui semble paradoxale car il est l ’inventeur du mot philosophe (néologisme) ce qui peut se traduire par « ami de la science». Définir la science est problématique puisque même Platon ne sait pas définir la science. Le Ménon dans se dialogue Socrate dit « s’il y a une chose au monde que j’affirmerais savoir, ce que l’opinion, même vraie, n’est pas la science». Socrate contradictoire car il dit «je sais que je ne sais pas» .

Il désire le savoir car il a conscience de son ignorance.

La science et l’opinion sont différentes. 2) Embarras des épistémologues contemporains Épist ém é→ science (grec) logos → discours savant Discipline savante sur la science.

Ils essayent de répondre qu’est-ce que la science.

C’est une branche de la philosophie.

Ces philosophes sont dans l’embarras. «Comme les polémiques des épistémologues en témoigne, il est très difficile de définir la science ou même de tracer une ligne de démarcation entre ce qui est science et ce qui ne l’est pas» Paraboles et catastrophes, 1980 René Thom (grand mathématicien, il a crée une théorie célèbre par son titre, Théorie des catastrophes). Des millénaires après Platon on ne sait toujours pas définir la science.

Au cours de l’histoire il y a eu une multiplication des disciplines savantes qui revendiquent le nom de science, la définition est donc encore plus dure à énoncer qu’auparavant.

‘apparition des sciences humaines fin XIX). »

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