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La technique influence-t-elle la philosophie ?

Publié le 22/02/2012

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technique
  La technique est-elle-même apparue avant la philosophie. Dès que l'homme a su utiliser ses mains, il a pu réaliser des objets, des artefacts capables de l'aider à subvenir à ses besoins essentiels. Aussi, la technique, comme d'autres domaines de la culture a suscité des questions philosophiques. Aussi, les progrès techniques qui ont « explosé » avec les révolutions industrielles ont posé diverses questions, notamment au sujet de la liberté humaine, sur la place de l'homme dans la nature, sur l'avenir de la nature et de l'environnement, sur les possibilités qu'ont les techniques de modifier la vie. Pourquoi et comment cette influence est-elle possible ?
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« actuelle.

Ce principe est programmatique, il vise quelque chose qui ne s'est pas encore produit.

L'homme s'est vuremettre une essence, il en est responsable.

Il n'y a donc pas d'échappatoire à notre responsabilité face audéveloppement technique.

Il faut donc une préscience, une anticipation.

Il faut une métaphysique que n'a pas encore la science. Le principe responsabilité pressent l'impossible, il veut le limiter.

Il doit aller au devant des abus. Tous les possibles demeurent une fois que l'action s'est produite.

Il faut que les conséquences des actions soientvoulues.

Il faut pour cela que des principes soient voulus pour que les conséquences soient voulues.

Il faut donner àl'agir humain une dimension de volonté et qu'elle soit au principe de ses réalisations.

Car la réalité humainecorrespond à quelque chose de non- voulu.

L'agir a pris des dimensions cosmologique.

La menace des civilisationstechnologiques repose sur l'idée que la technologie domine aussi l'homme comme elle domine la nature.

C'est l'étantdans sa totalité qui est menacé.

Jonas prône l'heuristique de la peur.

La peur détecte la menace, il faut faire lapreuve que ce pressentiment est fondé.

Il faut avoir une intelligence de la peur, et connaître ses vraies faces.

Ondoit se prémunir par avance.

Le problème est qu'il n'y a pas de principes éthiques sans menace…risque de cercleherméneutique.

Il faut que l'imagination anticipatrice accompagne l'imagination technologique.

Il faut aller du côtédu non- connu.

Mais le cours des choses ne nous laisse pas du temps devant nous.

Il faut un point d'arrêt audynamisme du progrès.

Il faut revenir à l'équilibre.

La technique doit nous obliger à modifier nos conceptions morales. 3)La question de la vie. Les formidables progrès de la biologie et de la médecine au cours des quarante dernières années placent l'hommedevant des situations totalement inédites et le conduisent à s'interroger sur le sens de sa vie, de sa mort, de sasouffrance, sur la réalité de son destin et le pourquoi des différences individuelles.

L'apparition des techniques deprocréation médicalement assistée, du diagnostic prénatal, de la médecine prédictive et, d'une façon plus générale,des techniques de la génétique, tout comme le développement des transplantations d'organes et del'expérimentation humaine, la tentation de l'euthanasie ou l'intrusion de l'informatique menaçant la confidentialité ontsuscité un questionnement éthique d'autant plus crucial qu'il s'impose au moment où notre monde semble avoirperdu tous les repères traditionnels qui fondent la cohésion sociale.

Par leur nature même, ces avancées de lascience conduisent donc à engager une réflexion qui concerne les médecins, les chercheurs, mais aussi lesphilosophes, les juristes et l'ensemble des citoyens.

L'utilisation des techniques médicales doit, en effet, être fondéeen raison et renvoie par là même à des interrogations radicales.

Il apparaît pourtant difficile de fonder une morale àpartir de ces problèmes.

Les problèmes ont été plutôt résolus par voie législative que par la morale, l'urgence en adécidé ainsi.

La vitesse à laquelle ont été faites certaines découvertes n'a pas permis aux hommes de prendre letemps de la réflexion.

Une véritable morale née de la bioéthique reste à venir. 4) La question du pouvoir de la technique. Aussi l'illusion de la « neutralité » et de la pure instrumentalité de la technique a été récemment dénoncée, et on ainsisté sur l'autonomisation quasi irréversible du processus technologique contemporain.

Il est pourtant légitime dese demander si, au niveau le plus profond, il y a par rapport à Marx autre chose de changé que le signe algébriqueaffectant la même essence du technique. Là où l'on s'aperçoit que le mouvement technologique contemporain possède une inertie considérable, qu'il ne peut être dévié ou arrêté à peu de frais, qu'il est lourdement matérialisédans la vie sociale, on tend à faire de la technique un facteur absolument autonome, au lieu d'y voir une expressionde l'orientation d'ensemble de la société contemporaine.

Et là où l'on peut voir que « l'essence de la technique n'estabsolument rien de technique » voir Heidegger, La Question de la technique ).

Aussi, penser que nous ne sommes pas responsable du développement technique, c'est penser que la technique est neutre, qu'aucune instancepolitique, idéologique n'est à l'origine de grandes orientations de celle-ci.

On ne vit pas dans un monde de machinesindépendantes, derrière il y a un projet de civilisation.

Aussi, il doit toujours y avoir une part de spirituel, de projethumain derrière la technique.

L'homme doit être conscient de ce projet.

Le véritable danger de la technique est deproduire celle-ci alors que l'homme n'est pas encore prêt pour la maîtriser, ou que sa visée n'est pas le bien del'humanité.

Une technique n'apparaît jamais sans raison, elle doit correspondre aux besoins du temps. 5) La question de l'intégrité de la nature. Selon Martin Heidegger dans la question de la technique dans Essais et conférences : « Elle aussi est un dévoilement.

C'est seulement lorsque nous arrêtons notre regard sur ce trait fondamental que ce qu'il y a denouveau dans la technique moderne se montre à nous.Le dévoilement, cependant, qui régit la technique moderne ne se déploie pas en une pro-duction au sens de la. »

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