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La vérité est-elle accessible ? Comment obtient-on la vérité ?

Publié le 06/10/2018

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Le mythe de la réminiscence

 

Platon le présente dans le Ménon : un esclave inculte, interrogé et guidé par Socrate, parvient à trouver le théorème de Pythagore à partir d’un carré dessiné dans le sable. Socrate se compare à l’accoucheur des esprits, des connaissances vraies potentiellement présentes mais oubliées. Apprendre la vérité revient donc à se ressouvenir.

Face à cette menace, Platon applique le principe de la définition. Une définition donne l’essence de ce qu’elle définit. Socrate, dans ses dialogues, tente de répondre à des questions comme « qu’est-ce que la beauté ? », «qu’est-ce que le courage ? », c’est-à-dire trouver l’essence (cf. chapitre 6 p. 57). Un homme est juste dans certains de ses actes, il ne l’est pas toujours, il ne l’est pas de la même façon selon les circonstances, mais l’essence de la justice est, elle, immuable et éternelle, elle est pure et parfaite : elle n’est que justice et toute justice. Les faits, les hommes sont ensuite qualifiés de justes du fait qu’ils possèdent une part de cette essence, même si c’est une forme particulière et parfois éphémère de cette dernière.

« nous, et où toutes les opinions se valent.

Chacun est mesur e de ce qui est, selon ce qu'il juge.

Les sophis tes vont dans ce sens.

Protagoras, dans le Théétète, appor te cependan t une préci sion : en l'absence d'objectivité pure, au moins peut­ on jouer sur l'effet produi t par le jug emen t, selon qu'il procur e une sensat ion agré­ able ou non.

Certaines opinions sont donc meilleur es que d'autres, et non pas plus vr aies, et cert ains individus, les soph istes, sont plus savants que d'autres pour fa ire appa raître de bonnes opinions à leur audi toire.

C'est le relativ isme et l'inté­ rêt qui l'emp ortent sur la vérité.

b.

Exig ence de la déf inition Face à cette menace, Platon applique le princip e de la déf inition.

Une définition donne l'essence de ce qu'elle déf init.

Socr ate, dans ses dialogues, tente de répon­ dr e à des quest ions comme «qu' est-ce que la bea uté ? », «qu' est-ce que le cou­ rage ? », c'est-à-d ire tro uve r l'esse nce (cf.

chap itre 6 p.

57).

Un homme est juste dans certains de ses actes, il ne l'est pas toujour s, il ne l'est pas de la même façon selon les circonstanc es, mais l'essence de la justice est, elle, immuable et éter­ nelle, elle est pure et pa rfaite : elle n'est que justice et toute justice.

Les faits, les hom mes sont ensui te qual ifiés de jus tes du fait qu'il s possèd ent une part de cette esse nce, même si c'est une forme particuli ère et parfo is éphém ère de cette der­ ni ère.

0 0 l'allégorie de la caverne Par cette allégorie, Platon fi gure, dans La République, la entr e vérité de l'essence et opinion sur les apparences.

Les ombres dé filent sur le f nd de la par oi, les objets réels sont de rrière les priso nn ie rs , et les essences s ont à l'extérieur de la caverne.

Les prisonnier s ne voient que les ombres et les prenne nt pour la éalité.

0 0 c.

Existe nce de l'Idé e On ne peut conna ître ce qui n'existe pas.

On ne peut appeler vérité ce qui ne corr espond pas à une réa lité.

Donc , en pour suivant la log ique jusqu'au bout, l'essence existe réellement.

Platon appelle ces essences des Idées, ou des Formes.

L'Idé e est imma térielle du fait de ses caractéris tiques : éter­ ne lle, imm uable, non soum ise aux cir constances chang eantes de la réalité vécue.

Si l'on reconnaît la bonne défini tion d'une chose, c'est donc parce que notre espr it a dé jà conte mplé ces Idées par lui-même, et qu'il identi fie à nouveau leur nature qu and elles viennent à se présenter , à trave rs l'exige nce de la déf initio n.. »

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