LA VIE HUMAINE PEUT-ELLE NE PAS ETRE INSTITUÉE ?
Publié le 25/08/2012
Extrait du document
L’être qui par nature et non accidentellement existe hors d’une cité n’est pas un être humain, il est la négation de l’humanité. Soit il l’est par défaut : c’est autre chose qu’un homme, soit une bête ou une brute car s’il est incapable de vivre en cité, c’est qu’il est étranger aux fins que réalise la cité. Or les fins de la cité sont le dépassement de la faiblesse, de l’insuffisance des individus rendu possible par l’association avec d’autres hommes, et l’accomplissement de l’existence humaine. C’est dans la relation humaine que l’homme se sent exister comme un homme et peut déployer sa faculté propre qui est celle d’être doué de raison et donc nouer avec les autres des relations. D’autre part, soit il peut se dispenser d’appartenir à une cité car c’est un être parfait et autosuffisant. Autrement dit il ne s’agit pas d’un homme mais d’un dieu. Aristote approfondit davantage l’aspect de la politique naturelle chez l’homme avec la parole, à ne pas confondre avec la voix. En effet, la voix est expressive, on la rencontre chez les animaux. Elle permet d’exprimer ses affects, son plaisir, sa peine et de les communiquer.
«
simplement expressive.
Parler ne se limite pas à produire des sons mais à articuler des sons avec un sens à l'intérieur d'une proposition.
Or toute proposition est unjugement.
Par exemple, lorsqu'il éprouve une douleur, l'homme ne dit pas seulement « Aïe », mais aussi « cela fait mal », il juge et juger consiste à prendre positionsur la vérité, la légitimité ou non d'une relation posée par l'esprit.
C'est dire que seul un être pensant peut parler au sens précis.
Ce que les Grecs soulignent avec lanotion de logos, puisque logos signifie à la fois parole et raison, discours sensé.
Ainsi la parole permet-elle de débattre des valeurs de la communauté, ce qui estproprement l'enjeu de ce que nous appelons l'activité politique.
Au parlement ou sur la place du marché, les hommes s'adressent la parole et s'entretiennent de ce quitient de leur vivre-ensemble.Ainsi, la vie humaine selon Rousseau va vers une inévitable vie instituée, de même que pour Hobbes elle parait la seule solution à la survie des individus.
Cette vieinstituée sera compris par l'établissement d'état fictif de nature.
En effet, cette fiction va permettre de montrer l'importance d'une institualisation de la vie.
D'autrephilosophe, pense le contraire, et pense l'homme comme naturellement culturel, et ainsi, l'institution relève du naturel et non du forcé..
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