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La vraie admiration est historique

Publié le 16/09/2014

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sions auparavant, ou bien de ce que nous supposions qu'il devait être, cela fuit que nous l'admirons et en sommes étonnés. «

b) De nos jours, « admiration « n'est plus guère synonyme d' « étonne­ment « on. du moins, ce mot ne désigne qu'une espèce particulière d'éton­nement. l'étonnement provoqué par un spectacle qui satisfait ou charme l'esprit. Cette signification est bien marquée dans le Dictionnaire de l'Aca­démie française qui note aussi l'emploi exceptionnel d' « admirer « pour marquer l'étonnement :

Admirer, considérer avec un étonnement mêlé de plaisir ce qui parait beau, ce qui parait merveilleux. Admirer la nature. Admirer l'immensité du ciel...

 

« Se dit aussi par ironie de ce qui est extrême, excessif dans son genre. J'admire la folie des hommes. Je vous admire de vouloir qu'on suive aveuglément vos conseils... «

« Hl l:'\TRODCCTJOX Si ces œm:res paraissaient de nos jours, elles mériteraient à peine c(/fi,.

remar­ quées n (Ibid.

p.

192.rn:l).

'' On (la critique vulgaire) fait de îa science des littératures co1.

(L'ave11i1· de fa science, p.

29~\.) (( L'admiration.

JJOW' n'êtrr; poi11t vaine et sans objet, doit être histo1·ique, c'est-à-dire .~n1diu•.

Chaque œtwre est belle dans son mi-lien: et non parce qu'elle rentre da11s l'un des casiers que l'on s'est formés d'une manièn; plus Oil moins arbitrair~.

·,,(P.

:104.) Qui a raison P flENAX ou la sage5se vulgaire cxprirrH 1e par le prowrbe ? Arnnt t.outes choses, il est prudent de bien préciser ce qu Ïl faut enten­ dre par " admiration '" A.

Etymologte.

-- J,e substantif " admiration '' dfrÏ\e de l'adjectif latin mirus qni qualifie ce. »

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