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L'art pense-t-il ?

Publié le 22/02/2012

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1) L'artiste doit s'extraire de la pensée pour voir véritablement les choses. 2) L'art donne à penser. 3 L'art va disparaître pour laisser place à la religion puis à la philosophie.

« réconciliation des oppositions produites par l'entendement fini qui, nécessairement, en voyant deux entités lesopposent.

L'art ne donne plus satisfaction.

Notre époque (ici le XIX siècle) n'est pas propice à l'art.

Notre époqueest figée par des règles abstraites et générales qui ne laissent plus place aux sentiments et à la vie.

L'art n'étaitqu'un moyen d'exprimer la pensée, un moyen imparfait qui devra laisser sa place à la religion puis à la philosophie. 4) Une pensée artiste ? Plotin dans les Ennéades I, 6 répond aux questions posées sur le Beau, sa mondanité ou son « être-là ».

Par les réponses qu'il formule, souvent dans une langue qui peut paraître embarrassée et elliptique, il touche au problème del'art : l'assurance d'un travail sous-jacent de la pensée dans l'expression artistique permet-elle d'affirmer pour autant qu'il existe une pensée par essence « artiste », plutôt qu'une expression artistique de la pensée ? End'autres termes, peut-on dire que cette pensée est capable de saisir « artistement » le monde et, en quelquesorte, de l'engendrer dans la beauté ? Plotin répond à ces questions en développant trois arguments principaux. D'abord et paradoxalement, il constate qu'à rechercher la beauté dans l'agencement des parties d'un être ou à yreconnaître une « forme », qui ne doit pas être initialement sienne, on ne sait plus très bien où elle se trouve nicomment elle surgit.

Car les pierres, explique Plotin, ne sont pas belles, alors que les femmes le sont, telle Aphrodite,autant que peuvent l'être les statues de Phidias, qu'il connaissait pour les avoir vues et admirées.

Précisément,c'est parce que ce n'est pas la composition qui émeut, mais la beauté qu'on retrouve dans toute son authenticité età travers la simplicité des couleurs et des sons, qui n'ont rien d'éléments composites (I, 6, 1 et V, 8, 3).

Il n'existeaucun réceptacle susceptible de recevoir la beauté comme un supplément d'être et de réalité, mais seulement leBeau, « par ceci qu'il fait [les choses] en les habitant ».

L'incapacité fondamentale à rendre compte du Beau résulted'une conscience formaliste, qui prétend concevoir la beauté à partir de la dualité de la forme et de la matière, encroyant associer ainsi deux existences, celle de la forme et celle de la matière, là où elle marie l'existence au non-être.

Car la matière est un négatif qui n'offre, en lui-même, aucune issue.

L'expérience authentique du Beau supposedonc la recherche, non pas de la sensation des surfaces, mais de la contemplation de l'intériorité des choses (V, 8,2). Conclusion. Après avoir opposé pensée et art, il apparaît qu'une pensée artistique est possible au sens où l'on peut voir lemonde d'une manière artistique.

Cependant, une pensée faite oeuvre d'art n'est plus tout à fait une pensée maisune oeuvre d'art.

L'oeuvre d'art elle-même est la matérialisation d'une pensée, de l'intelligible rendu sensible.

L'artest donc quelque part toujours intelligible, il ne peut être pur sensible.

On parlerait simplement de beau naturel.

Maiscomme le soulignait Hegel, l'art reste un moyen insatisfaisant d'exprimer la pensée, le sensible peut être parfoisinadéquate à exprimer la pensée.

Les artistes pensent, c'est indéniable, mais quand ils pensent, ils sont théoriciensmais plus artiste.. »

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