L'autorité
Publié le 09/05/2012
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La vertu d'obéissance. - La raison de l'autorité est de diriger et d'orienter les- volontés et les activités humaines vers l'obtention du bien commun. Cette fonction essentielle est donc par excellence une fonction humaine et par conséquent une fonction morale, dominée chez celui qui commande par l'unique souci du bien commun à réaliser et trouvant son complément nécessaire dans l'obéissance de ceux qui doivent collaborer à la réalisation de l'oeuvre commune. L'obéissance n'est donc pas l'effet d'une contrainte, mais un devoir ou une obligation morale. Elle est le contraire d'une attitude inerte et passive, puisque d'une part elle procède de la conscience d'un bien supérieur aux biens particuliers...
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L'AUfOHITÉ 387
de ce bien commun, comme la tête meut les membres et le corps
tout entier.
A!lssi longtemps que le chef a le regard fixé sur
le bien commun, et qu'il commande et gouverne suivant cette
vision, il est
un chef authentique.
Sinon, il abdique et dérive
dans la tyrannie.
382 2.
La vertu d'obéissance.
- La raison de l'autorité est de
diriger
et d'orienter les- volontés et les activités humaines vers
l'obtention du bien commun.
Cette fonction essentielle
est
donc par excellence une fonction humaine et par conséquent une
fonction morale,
dominée chez celui qui commande par l'unique
souci
du bien commun à réaliser et trouvant son complément
.
nécessaire dans l'obéissance
de ceux qui doivent collaborer à la
réalisation
de l' œuwe commune.
L'obéissance n'est donc pas l'effet d'une contrainte, mais un
devoir ou une obligation morale.
Elle est le contraire d'une
attitude inerte et passive, puisque d'une part ellt> procède de
la conscience
d'un bien supérieur aux biens particuliers, et que,
d'autre part, nlle implique, avec la docilité et le consentement,
la maîtrise d11 soi, et la viütoire sur toutes les partialités et les
réticences
do l'égoïsme.
Elle est, en deux mots, une.
"ertu
morale.
B.
Autorité et responsabilité.
383
1.
Initiative et responsabilité.
- Le rôle du chef étant
d'avoir l'initiative de ce qu'il faut faire pour réaliser l'œuvre
commune, implique au premier
titre la responsabilité.
Conférer
la responsabilité à celui qui détient l'autorité n'est rien de plus
que de reconnaître qu'il est,
par ce qu'il y a de plus essentiel
dans la fonction qu'il exerce,
le premier moteur de l'm·dre social
et des acti"ités qu'il requiert.
Aussi ne peut-il abdiquer la re,spon
sabilité
qu'en renonçant à sa raison d'êt,re.
Un chef irrespon
sable est
une contradiction dans les termes.
2.
La diffusion de la responsabilité.
- Or de même qu'il
est responsable,
le chef, dans toute société, est un dispensateur
de responsabilités.
En effet, son rê>le propre est d'être le principe
du mouvement.
Mais celui-ci
n'a rien de mécanique ; il se
transmet de proche en proche à tous les membres de la société,
par l'intermédiaire de ceux qui partagent, selon des degrés
divers, la
pt>nsée et la puissance du chef.
CPs organes subordon-.
»
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