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Le concept d'INTELLIGENCE en philosoqhie

Publié le 09/09/2014

Extrait du document

La notion de quotient intellectuel. C'est le rapport entre l'âge mental donné par la réussite aux tests et l'âge chro¬nologique.

Les travaux de Binet-Simon ont ainsi mis en évidence le rapport existant entre le développement physique et le développement intellectuel. Cependant lorsqu'on a voulu appliquer ce système de cotation aux adultes, il a perdu toute valeur. En effet, l'échelle de Binet-Simon est une échelle de développement qui devient sans objet pour l'adulte, chez qui le niveau mental « baisse « lente¬ment mais de façon régulière et constante à partir de 20 ans environ.

Pour voir donc, si un adulte peut être dit « intelligent «, on ne fera pas appel à l'échelle de Binet-Simon mais on mesurera le niveau intellectuel. Pour cela, on construira les batteries de tests à partir d'épreuves relatives aux différentes facultés reconnues aux gens dits intelligents.

On étudiera soit la démarche effectuée : compréhension, invention, organisation, logique, soit l'objet auquel elle s'applique : idées, mots, relations spatiales ou mécaniques.

 

« 38 CORRIGÉ DE DISSERTATIONS PHILOSOPHIQUES lin bon exercice consisterait en prenant comme base les notions résumées de cette dissertation, de poursuivre la recherche pour répondre au second sujet.

PLAN PROPOSÉ Introduction.

- La question préliminaire posée par le sujet.

L'intelli­ gence est-elle aptitude générale, ou conduite spécialisée.

- L'intelligence et les tests.

1.

- Les tests d'intelligence globale.

- Age mental ; - Quotient intellectuel ; - Le niveau intellectuel.

II.

- Développement et spécialisation de l'intelligence.

- L'intelligence comme élaboration de rapports Les facteurs de l'intelligence ; - Les aspects de l'intelligence ; - L'intelligence comme adaptation.

Conclusion.

- L'intelligence n'est pas, sous sa forme générale, spéci­ fique de l'homme.

DÉVELOPPEMENT ~e ~r~nd psychologue contemporain Piéron dit que le mecamcien, le chef, l'homme politique, le mathématicien, le philosophe, chacun dans son domaine, fait preuve d'intel­ ligence.

cc En général, affirme Binet, l'intelligence apparaît comme la fonction maîtresse, l'aptitude par excellence.

» De tous temps, les philosophes se sont préoccupés de don­ ner de l'être intelligent une définition adéquate.

Cependant, leurs efforts n'ont pas permis d'arriver à une solution qui résoudrait le problème dans sa totalité.

La psychologie contemporaine a voulu se dégager des conceptions de la philosophie spéculative et cerner le problème par des approches expérimentales.

Binet disait en plaisantant : cc Être intelligent, c'est répondre à mes tests ».

La psy­ chologie scientifique a retenu a priori, un certain nombre de critères d'intelligence et a entrepris ses recherches sur cette base.

Les travaux les plus anciens et les plus célèbres à ce sujet sont ceux du Professeur Binet et de son collaborateur Simon.

lb s'étaient donné pour tâche. »

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