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LE DÉSIR: NATURE - FRUSTRATION ET MOTIVATION

Publié le 19/07/2011

Extrait du document

 

 

Si le langage courant utilise le mot en des sens assez différents (on dira « désir « pour une velléité sans force réelle aussi bien que pour une tension de tout l'être comme dans le désir de la mort), c'est que le désir est susceptible de formes diverses et de degrés variés.

 

— I — Nature du désir.

 

Il importe de distinguer Désir et besoin, volition, motivation, demande. A première vue, il n'y a pas de désir sans besoin. Mais l'inverse ne semble pas vrai : en effet notre organisme a des besoins (en eau, en acides aminés, en glucides, en calcium, en vitamines, en sel, etc., etc.) qui ne sont pas considérés comme des désirs, et qui sont couverts par des automatismes (les fonctions physiologiques de la digestion) bardés d'une série de réflexes présidés par des centres régulateurs situés dans les noyaux du bulbe, de la protubérance et de l'hypothalamus. A l'analyse cependant, c'est seulement une question de degré de conscience qui distingue ces besoins-là des désirs. Si la soif est un désir d'eau, il n'y a pas de raison que le besoin de glucides ne soit pas à l'origine d'un goût accentué pour les sucre¬ries, ou que le besoin d'oxygène ne motive pas le désir d'évasion vers la campagne ou la montagne. Le besoin, comme le désir, signale un manque, et, à la limite, le désir devient volition ou même Vouloir, pour combler un manque grandissant, mettant en jeu la totalité du potentiel de la conscience en quête de l'« objet satisfacteur «.

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