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Le déterminisme anthropologique et politique

Publié le 13/04/2014

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Introduction « Il y a un déterminisme absolu dans les conditions d’existence des phénomènes naturels, aussi bien dans les corps vivants que dans les corps bruts » disait le physiologiste Claude Bernard. Tout en reconnaissant la présence d’une causalité universelle, générale et fatale, qui se traduit par un déterminisme, à laquelle l’Homme ne peut pas se soustraire entièrement, sa volonté et son action peuvent-elles jouir d’une certaine liberté de choix ?

 I. Le déterminisme en tant qu'organisateur A) La souveraineté de la société Pour Beccaria, les lois proviennent de la société qui est souveraine. C’est donc la société qui créé les lois. Les juges eux, ne peuvent pas interpréter les lois car ils ne sont pas des législateurs. Ils se contentent de rendre un jugement fondé sur la loi. La société est souveraine car elle est la réunion de toutes les volontés particulières. Les citoyens font un serment tacite envers la société qui fonde l’autorité. Ils remettent leurs volontés particulières à la société qui devient une volonté générale. Ce sont donc les citoyens eux-mêmes qui remettent leur volonté propre à la société en l’acceptant. Ce mécanisme non exprimé, sous-entendu entre plusieurs individus, permet de conduite la société dans un même but : la ...

« différentes circonstances, un même délit pourrait être condamné d'une façon totalement différente, allant d'une petite peine à une beaucoup plus conséquente.

Cela entrainerait l'instabilité.

Le déterminisme établit par rapport aux lois permet donc l'organiser la société. B) La création d'un déterminisme social Quand un délit est exprimé par la loi, par syllogisme, la punition de ce délit est toute trouvée.

Si par exemple M. Martin vole un cagot de pommes à un épicier, une loi condamnant ce type de vol permet d'attribuer la peine qui lui correspond à M.

Martin.

Mais si un raisonnement dépasse le cadre de la loi parce qu'un délit lié à ce raisonnement n'est pas exprimé par celle-ci, une incertitude se créée sur le type de condamnation qui devra être choisie.

Cette vision met en avant le fait que l'Homme ne peut rendre de jugement, et même ne peut pas exercer son jugement, si un fait n'est pas décrit par la loi.

Le législateur est donc obligé d'appliquer une loi lorsque celle-ci est nécessaire sans essayer de l'interpréter d'une manière différente.

L'Homme est déterminé par la loi.

De plus, pour Gustave le Bon en société, le regroupement de plusieurs individus, le phénomène de "foule", créé un rassemblement et une convergence des individus vers une pensée unique.

Dans ces phénomènes, la partie détermine le tout puis le tout détermine la partie.

Cela signifie que chaque individus s'inscrivant dans un phénomène de masse apporte sa pensée propre, sa condition, ses réclamations, etc.

Celles-ci s'insèrent dans la masse et une nouvelle forme homogène nait.

Cette nouvelle forme s'impose ensuite comme la seule et unique valable pour la foule.

Cette vision efface le concept d'idée personnelle qui devient un déterminisme créé par le phénomène de foule.

La foule se forme sa propre "âme", il n'y a plus d'âmes personnelles.

Mais ce phénomène de foule n'est possible que si une "uniformité" existait entre les individus avant la création du phénomène de foule.

II.

Le déterminisme face à la liberté. »

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