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Le goût s'éduque-t-il?

Publié le 01/12/2012

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Lorsque l'on évoque la beauté, il est souvent opté pour la solution de facilité, on réduit le beau à quelque chose d'indescriptible puisque « ce n'est qu'une affaire de goût «, comme on l'entend si souvent. On reste la plupart du temps fixé sur nos propres idées de ce que l'on aime ou de ce que l'on aime pas sans se demander pourquoi telle ou telle chose nous apparaît belle ou au contraire totalement sans intérêt, ni pourquoi parfois nos goûts diffèrent tant de ceux d'autres personnes. Mais peut-on savoir d'où viennent nos préférences ? Notre jugement du beau ? Est-ce seulement une question d'éducation ? Ou bien serait-il uniquement quelque chose que l'on a depuis notre naissance ? Mais qui peut dire ne jamais avoir appris à aimer quelque chose ? Ne jamais s'être rendu compte aimer ce qui ne l'intéressait pas auparavant ? Alors le goût s'éduquerait-il ? Le goût peut-être perçu comme quelque chose qui s'é...

« philosophe allemand, fondateur de l'idéalisme transcendantal, dit que « le goût est la faculté de juger du beau.

» Mais peut-on apprendre à trouver quelque chose beau ? Sans n'avoir jamais été confronté aux beaux-arts auparavant n'a-t-on pas plutôt tendance à se retrouver ennuyé face à des tableaux vieux de 200 années ? Dans son oeuvre philosophique centrée autour de trois critiques, dont celle de la faculté de juger, il expose la distinction entre jugement déterminant et jugement réfléchissant.

Il y fait aussi apparaître d'une part le jugement du goût, et d'une autre part l'individualité biologique. Il doit exister plusieurs manière d'aimer l'art.

Par exemple, dans des familles très attachées aux beaux-arts et qui tiennent à l'inculquer à leurs enfants, ceux-ci se retrouvent éduquer de manière à apprendre à aimer l'art, à distinguer ce qui est beau, à apprécier les artistes, leurs oeuvres d'arts, afin de pouvoir ensuite le faire seul, ou s'en éloigner si ce genre d'éducation ne suffit pas à se sentir épris des techniques des peintres, dramaturges ou autres artistes.

Il est dont ici question d'abord d'éducation, et ensuite de personnalité. Il est aussi des personnes qui n'ont aucunement besoin d'avoir eu un apprentissage artistique pour apprécier, ils sont passionnées inlassablement par les arts et pourtant n'avaient pas spécialement eu une éducation qui s'y prêtait.

Avec le temps, les habitudes, la culture, on apprend à aimer des choses auxquelles nous ne nous étions pas forcément intéressé et qui s'avèrent nous procurer un certain plaisir.

Tout comme certains déjà très jeunes se voient attirés par les expositions, les musées, sans y avoir été amené, uniquement parce que les tableaux leur suscitent des émotions et des pensées qui leur apportent un bien-être.

Le goût s'avèrerait donc être un mélange de faculté de juger, d'aimer, qui peut s'apprendre seul, ou s'éduquer, tout comme se sentir inné. Au final énormément d'éléments interviennent pour faire preuve de goût.

Il dépend de tout ce qui nous entoure, il requiert une certain épanouissement, une ouverture d'esprit.

L'adulte élargit ses goûts à travers le monde tout en étant influencé par une part de génétique mais aussi par la culture qu'il s'impose ou donc il a disposée.. »

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