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LE JUGEMENT ET LA PROPOSITION

Publié le 13/06/2012

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De là vient que la formule usitée par les logiciens pour marquer le rapport des termes de la proposition est construite du point de vue de la compréhension : le prédicat est dans le sujet (proedicatum inest subjecto), ou encore : le prédicat appartient au sujet.

Toute logique est prédicatifJe. Ces discussions nous conduisent à dire qu'il n'y a de logique que de la prédication ou attribution, c'est-à-dire, comme on l'a vu, que la logique fait abstraction de l'existence réelle. De celle-ci, il n'y a aucune logique : il n'y a pas de logique existentielle. L'existence ne peut être que perçue et affirmée, mais non déduite ; même, quand elle est posée au terme d'un raisonnement (comme dans le cas de l'existence de Dieu), elle ne l'est que par mode de concept. Cela ne saurait signifier que l'existence échappe à la pensée. Les jugements d'existence prouvent qu'il n'en est rien. Seulement, l'existence, posée comme un absolu de l'être, est saisie par l'esprit comme exercée par un sujet~ comme l'acte premier de ce sujet. Le jugement d'existence, composant un concept (sujet) avec l'acte exister (actus essendi}, témoigne à la fois de la complexité de l'être et de son unité.

« ~----------------~ -- ment et toute proposition comporterait nécessairement trois termes, à savoir : un sujet, qui est l'être dont on affirme ou nie quelque chose, - un attribut ou prédicat, qui est la chose que l'on affirme ou nie du sujet,- une affirmation (ou une négation), exprimée par le verbe-copule.

Dire :. »

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