Le juste prix
Publié le 10/06/2013
Extrait du document
«
nécessai res au ma in t ien de la v ie.
A r is to te inven te alors les not ions de «
commerce na t u rel » et de « jus te p r ix ».
Par le commerce na t u rel, la société
s’organ ise, au tou r d’échanges de ma rchand ises qui règlen t le bon
fonct ionnemen t de la communau té.
Quan t au jus te p r i x, i l cor respond au
p r ix auquel les ma rchand ises t ransi ten t, for man t un équi l ib re permet tan t à
tou te la communau té de pa r t iciper aux échanges, équi l ib re basé su r les
di f fé ren tes re la t ions qu’en t re t iennen t les membres de la communau té.
Quand cet équi l ib re se b r ise, cela sign i f ie pou r A r is to te que l’échange
économique devien t un moyen d’accumu le r des biens qui ne son t pas
i nd ispensables à la su rv ie : i l en résu l te alors que le commerce n’est p lus
na t u rel et le p r ix n’est plus j us te.
En économie on appel le ra i t cela un « p r i x
d'équ i l i b re » , qu i égal ise la demande et l’off re du bien.
Au-dessus de ce
p r ix, l'off re est excéden ta i re pa r rappo r t à la demande et pa r conséquen t une
pa r t ie de la p roduct ion ne t rouve pas d’acheteu rs.
Au cont ra i re quand le p r ix
se si t ue en dessous, les acheteu rs son t t rop nomb reux et l'off re est
i nsuf f isan te pou r sat isfa i re tou te la demande, i l y a alors une pénu r ie dans
la p roduct ion.
Pou r Adam Smi t h , au teu r des Recherches su r la na tu re et les causes de la
r ichesse des na t ions , i l existe deux t ypes de p r i x : le p r ix « na t u rel » et le p r ix
de ma rché.
Le p rem ier est déte rm i né pa r le coût de p roduct ion d'une
ma rchandise, et pou r ra i t const i t ue r un p r i x object if.
Le second dépend de la
demande et va r ie au tou r du p r ix na t u rel.
Pou r const i t ue r un p r ix, les économis tes p rennen t en comp te t ro is élémen ts :
la te r re, le capi ta l et le t ravai l.
Cependan t les social is tes ne p rennen t en
compte que ce dern ie r cr i tè re, car i ls n’admet ten t pas la possession
i nd iv iduel le de la te r re ou du capi ta l.
Cet te idée se re t rouve notammen t dans
la t héor ie de la valeur-t rava i l chez Ma r x, où le t ravai l donne sa valeu r au
p rodu i t, et par t ravai l on entend le temps socialemen t m is en œuvre pou r la
p roduct ion d’un bien quelconque.
Déjà Pla ton, pou r déte rm i ne r le j us te p r ix,
p r i t en comp te le « coût ra isonnable » de p roduct ion et Thomas d’Aqu in
af f i r ma que la valeu r i n t r i nsèque des biens, f r u i t du t rava i l des p roducteu rs,.
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