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Le langage est-il source de concorde ou de discorde ?

Publié le 11/05/2012

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langage

Aussi le dialogue, en particulier sous la forme philosophique, c’est-à-dire orienté vers la recherche sincère d’une solution à laquelle puissent également adhérer les interlocuteurs, apparaît-il comme le meilleur exemple d’une situation favorisant le rapprochement par la langue.

Alors que dans la langue se symbolise si fréquemment tout ce qui peut, socialement ou idéologiquement, séparer les hommes, on peut néanmoins affirmer qu’y avoir recours, c’est parier que rester toujours possible une co-existence, un rapprochement futur dont le dialogue constitue le signe.

— Lectures

Bourdieu. Ce que parler veut dire

Lefebvre, Le Langage et la société

....

langage

« connaissance» ; explicitant leurs intentions.

ils peuvent éviter des contlits latents.

En se parlant.

on qui s'établit initialement entre une mère et son jeune enfant confirme leur proximité par l'ambiance affective dans laquelle s'échangent mots cajoleurs et gazouillis.

il serait évidemment gro­ tesque d admettre que l'échange ungutstique se oéroute.

dans la société en géné­ ral.

selon un modèle aussi attendrissant.

• Le langage.

disait Nietzsche.

se développe en même temps que la conscience qui.

pour sa part, tire sa nécessité initiale de l'inégalité.

Ainsi porterait-il définiti­ vement la marque de cette inégalité.

De ce point de vue.

les exemples abondent.

qui montrent que les façons de parler ne se valent pas toutes.

et que parler, dans certaines circonstances.

signifie la possession ou la revendication d'un pouvoir.

• C'est d'abord le pouvoir lui-même qui se fait connaître par ses lois et d~crets: sans doute s'adresse-t-il à ses «sujets>> mais en même temps il leur r.1ppelle quelle place est la leur.

Or toute forme symbolique de pouvoir se traduit de façon comparable dans et par le langage.

Non seulement par les ordres proférés (du patron à l'ouvrier.

de l'officier au soldat.

du professeur à l'élève).

mais plus pro­ fondément par la façon dont se maîtrisent ou non les vocabulaires plus ou moins spécialisés ou.

très radicalement, par l'aisance à parler que l'un affirme aux dépens de l'autre.

Si le scientifique est fréquemment pris pour un «savant» par l'opinion, n'est-ce pas aussi parce qu'il use d"un vocabulaire hermétique et parce que.

même lorsqu'il tente de vulgariser ses connaissances ou de se mettre « à la por­ tée de tout le monde>> (expression qui en dit long sur son habituelle supériorité : il. »

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