LE MARXISME ?
Publié le 24/10/2009
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I) DEFINITION DU MARXISME
II) ACTUALITE DU MARXISME
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trotskyste (notamment la Ligue communiste révolutionnaire d'Alain Krivine et Lutte ouvrière d'Arlette Laguiller,candidate aux dernières élections présidentielles), les communistes libertaires (mouvance de l'anarchisme).
Dans leparti socialiste, on peut trouver certains courants qui se réclament du marxisme, soit anciens (Poperen), soitrécents (des anciens trotskystes du parti communiste internationaliste de Pierre Lambert animent, par exemple, unerevue dirigée par Pierre Broué, Le marxisme aujourd'hui ).
- Une telle diversité montre bien qu'on ne peut pas parler de marxisme au singulier et qu'il existe une arborescencede courants de pensée différents et souvent antagoniques :
· Le réformisme : courant qui se constitue au sein de la seconde Internationale (1889-1914) et auquel se rattachent, après la seconde guerre mondiale, les partis socialistes occidentaux et les partis communistes.
Ils'agit de concilier la liberté politique et la justice sociale sans faire la révolution, en aménageant pacifiquement lesystème capitaliste.
· Le marxisme-léninisme : courant qui se développe dans la IIIème Internationale (1919) et qui va devenir la doctrine officielle de différents régimes communistes de l'après-guerre.
Idée léniniste d'un part d'avant-garde dela classe ouvrière réunissant des révolutionnaires professionnels pour mener à bien la révolution et l'avènementde la société socialiste.
Il y a plusieurs tendances :
· le stalinisme : adapter le projet marxiste aux conditions de la Russie (thème du socialisme dans un seul pays); le stalinisme peut être interprété comme une dérive totalitaire et dégénérée,dans des situations historiques bien particulières, du marxisme (cf.
L'analyse trotskyste) ;
· le maoïsme , le titisme , etc.
· Les théologies de la libération : elles apparaissent en Amérique latine dans les années 70 : alliance de Jésus et de Marx Þ expériences cubaine et nicaraguayenne (au Nicaragua, lors de la révolution de 1979, trois jésuites participent au gouvernement sandiniste, au grand dam de la hiérarchie catholique) .
· Le gauchisme : l'anarchisme, le trotskysme, le che-guevarisme.
Ce terme a d'abord été forgé par Lénine pour désigner certains révolutionnaires “trop pressés” qui prônent l'action révolutionnaire immédiate(sans parti, utilisation de moyens illégaux).
Expression péjorative également utilisée par les militants des partis communistes officiels pour critiquer les membres des groupes révolutionnaires qui dirigeaient lemouvement de mai et de juin 1968 et qui étaient accusés de pratiquer une politique aventureuse.
- Au reste, ce qui a permis de parler de “marxisme”, c'est la constitution des orthodoxies de partis ou d'Etats.
Il y acertes, dans la théorie marxiste, un noyau dur : l'analyse et la critique du capitalisme, de la logique marchande qui,aujourd'hui davantage qu'au XIXème siècle, s'est emparée de tout (les biens matériels, la culture, l'information,l'environnement, le corps avec le commerce d'organes …).
Mais l'oeuvre de Marx propose plutôt des pistes, pastoujours cohérentes d'ailleurs, des thèmes (l'aliénation, la lutte des classes, le communisme, etc.) qui sont en pleindans notre présent et qui peuvent nous aider à nouer un dialogue avec l'histoire et le progrès .
III) LA VIE DE MARX
- Marx et Engels étaient des intellectuels bourgeois et non des ouvriers Þl'engagement de Marx et d'Engels auprès des ouvriers est le fruit d'un engagement intellectuel et moral.
- Cet engagement résulte d'une confrontation avec des situations sociales qui se développent devant leurs yeux etqui les influencent profondément : grèves, misère ouvrière, révolutions (celle de 1848), insurrections (la Communede Paris), naissance du mouvement ouvrier (associations, syndicats, etc.), etc.
- Marx et Engels ont progressivement unifié et transformé la philosophie allemande, l'économie politique anglaise, lesocialisme français.
IV) LA PENSEE DE MARX
- Projet général : analyse, à la suite de Rousseau et de Hegel, de la déshumanisation de l'homme dans les sociétés modernes.
Il s'agit de combattre toutes les institutions et conditions dans lesquelles l'être humain est un êtreexploité, mutilé, incapable de se réaliser pleinement.
A) LA CRITIQUE DU CAPITALISME
1) Une théorie de l'exploitation et de l'aliénation.
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