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Le Mental

Publié le 15/02/2024

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« Le Mental Étude du mental 1.

Physique et le mental 1.1.

Le champs de bataille de la philosophie du mental Il est important de distinguer les phrases "Je lève mon bras" et "Mon bras se lève".

Bien que semblables, elles ne signifient pas la même chose.

Lorsque je lève mon bras, mon bras se lève.

Cependant, la seconde phrase ne sous-entend pas toujours la première. Quelle est donc la nature de cet élément mental qui rend la phrase "Je lève mon bras" vraie? 1.2.

Les différentes perspectives philosophiques sur le mental Philosophie de la conscience Le mental est une entité privée et subjective, une représentation intime de l'individu.

La différence réside dans notre propre représentation.

Lorsque je lève mon bras, je perçois l'action en moi-même.

Cela suggère que l'introspection est la voie d'accès privilégiée.

Selon cette perspective, une action volontaire survient lorsque la représentation mentale déclenche un mouvement physique. 1.2.1.

Le problème de l’interaction esprit-corps Cependant, cette philosophie soulève le défi de l'interaction entre l'esprit et le corps.

Comment quelque chose d'immatériel peut-il agir sur quelque chose de matériel? Certains philosophes en concluent qu'il n'y a pas d'interaction esprit-corps.

Par exemple, selon Leibniz, lorsque je pense à lever mon bras, cela ne signifie pas nécessairement que mon bras se lèvera.

Il avance que tout se passe comme si notre pensée déclenchait l'action sans qu'il y ait d'interaction réelle. Behaviourisme John B.

Watson avance que les états mentaux sont en réalité des comportements.

Cette doctrine réductionniste ramène le mental à un comportement observé.

Par exemple, lorsque l'on dit qu'un animal a peur, cela se traduit par un comportement observable tel que la fuite.

Ainsi, le mental est réduit au comportement.

Cependant, cette approche présente des limites, car pour certains états mentaux, il peut y avoir plusieurs manifestations comportementales, et pour d'autres, aucune manifestation évidente. Cognitivisme Le cognitivisme soutient que le mental est en réalité un état du cerveau.

Selon cette perspective, dire qu'une personne croit en quelque chose revient à dire que son cerveau se trouve dans un certain état.

Le cognitivisme ne lie pas le mental au comportement directement.

Au lieu de cela, il associe l'intention du comportement à un état du cerveau.

Par exemple, la peur est définie par un état du cerveau qui est déclenché par un ou plusieurs comportements.

Cette approche permet d'envisager que les propriétés mentales puissent être acquises par greffe. 2.

La querelle entre les sciences de la nature et les sciences de l'esprit 2.1.

Distinction entre expliquer et comprendre Raymond Aron distingue deux approches dans les sciences : expliquer et comprendre.

Les sciences de l'esprit, également appelées sciences humaines, adoptent une approche de compréhension qui cherche à attribuer un sens aux comportements humains.

En revanche, les sciences de la nature adoptent une approche explicative, cherchant à expliquer les phénomènes en les reliant à des lois générales.

Les lois expriment une relation de cause à effet : chaque fois que X se produit, Y se produit également.

Par exemple, l'expérience consistant à mélanger de l'eau de chaux avec du CO2 illustre une telle relation. 2.2.

La nécessité d'expliquer Aron soulève la confusion selon laquelle les sciences de la nature n'expliqueraient pas les phénomènes, mais les sciences sociales comme les sciences de la nature nécessitent toutes deux des explications.

Par exemple, lorsqu'un enfant tombe malade après avoir fréquenté la crèche, il faut fournir une explication.

Comprendre et expliquer ne s'excluent pas mutuellement.

Les sciences sociales n'offrent pas des explications de nature physique, mais elles sont tout aussi nécessaires. 3.

Fondements des sciences de l'esprit 3.1.

Deux modèles explicatifs Causalisme et intentionnalisme Georg Von Wright distingue deux approches dans l'étude de l'esprit : le causalisme et l'intentionnalisme.

Le causalisme postule que pour expliquer une action, il faut se référer à quelque chose antérieur à cette action.

Par exemple, je vais à la voiture pour chercher mes clés.

Selon cette perspective, l'action humaine est bien comprise lorsqu'on comprend les mécanismes qui la déclenchent. En revanche, l'intentionnalisme étudie la.... »

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