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Le mythe de la caverne de PLATON ?

Publié le 31/12/2009

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platon
Il était une fois une caverne. Au fond de celle-ci s'y tenaient des hommes depuis toujours enchaînés. Ne pouvant tourner la tête, ils ne voyaient donc que la paroi qui était en face d'eux. Derrière eux, se trouvaient des marches conduisant à l'entrée de la caverne, avec des flambeaux pour les éclairer. Des hommes libres, parlant, portant des objets, allaient et venaient. Les prisonniers les entendaient bien, mais ne voyaient d'eux que la projection de leurs ombres. Un jour, un prisonnier fut libéré. Parvenu à l'entrée de la caverne, il fut tout d'abord ébloui par le grand jour. Une fois habitué à la lumière, il s'aperçut que les objets qu'il voyait, éclairés par le soleil, laissaient une ombre sur le sol. Il comprit que ce qui était pour lui la réalité, alors qu'il était au fond de la caverne, n'était qu'apparence. Sans le soleil (l'Idée qui éclaire), on ne verrait pas les choses, ni l'ombre des choses. Autrement dit, ce qu'il tenait pour vrai (les ombres) n'était qu'apparence.

platon

« La dialectique change, avec Platon, de statut et désigne maintenant un élan pleinement dynamique vers le vrai.

Déjà introduite par Zénon, elle se définit désormais comme un effet et une démarche pour s'élever, progressivement, jusqu'àl'Idée.

Cette science suprême qu'est la dialectique — par opposition à l'opinion et même au savoir mathématique —désigne donc un mouvement ascensionnel et réglé vers le monde idéal et le Bien. Le mythe de la caverne, le plus célèbre des récits allégoriques de Platon, nous présente, dans le livre VII de la République, cette théorie des Idées et cette démarche dialectique sous une forme concrète et imagée.

Avant l'accès à la sagesse et au savoirphilosophique, notre situation ne serait-elle pas comparable à celle de prisonniers enchaînés dans une caverne et n'ayantjamais vu le vrai jour ? Le dos tourné à l'entrée, ils perçoivent, sur le fond de la grotte, les ombres que projettent despassants, allant et venant, porteurs de statuettes et ils prennent ces ombres pour d'authentiques réalités.

Que l'on tourne unprisonnier vers la clarté, qu'on le conduise jusqu'aux Idées et au Bien, et il souffrira, lors de cette ascension dialectique. Les ombres de la grotte correspondent à la trompeuse expérience sensible.

Dans la caverne, ne sommes-nous pas desprisonniers des apparences ? Quant au sujet libéré qui va jusqu'au grand jour où brûle le vrai soleil, il incarne l'âmeprogressant jusqu'aux Idées et au Bien. Les idées que traduit l'allégorie de la caverne sont fondatrices d'aspects essentiels de la civilisation occidentale : l'âmehumaine, nous dit Platon, doit s'affranchir des apparences du monde sensible pour progresser jusqu'aux réalités idéales.Toute quête philosophique est un exercice purificateur qui permettra à l'esprit humain d'atteindre les Idées et le SouverainBien.

Ne faut-il pas répondre à une exigence absolue ? Toute l'éducation philosophique a pour but de conduire à desvérités supérieures, objets du désir infini de l'homme : de favoriser une mutation spirituelle de l'existence entière.. »

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