Le phénomène religieux chez Durkheim
Publié le 31/08/2012
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Cette force pour Durkheim, c’est la société elle-même. C’Est-ce que nous allons voir dans cette troisième partie. Cette force qui s’impose à l’individu est la société en tant que réalité supérieure et en tant qu’autorité morale suscitant respect et adoration. Selon lui, la religion est donc une représentation des normes et des valeurs collectives. L’auteur affirme ainsi que ce que les hommes adorent à travers leur totem ou Dieu, c’est la réalité collective. Pour expliquer pourquoi la société devient l’objet d’un véritable culte, il déclare qu’ « une société a tout ce qu’il faut pour éveiller dans les esprits par la seule action qu’elle exerce sur eux, la sensation du divin, car elle est à ses membres ce qu’un dieu est à ses fidèles «. La religion a ainsi une importance fondamentale dans la société. Durkheim laisse aussi supposer qu’en l’absence de religion, on assiste à un affaiblissement du lien social. Elle est la seule qui peut présenter une puissance semblable à celle d’un Dieu. « Un dieu n’est pas seulement un maître respecté, un maître redouté, c’est aussi une puissance secourable, bienfaisante. Eh bien ! La société remplit elle-même aussi cette condition «. Il ne voit donc pas vraiment de différences entre une fête religieuse et une célébration politique : dans les deux cas, elles sont créatrices de lien sociaux.
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