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Le philosophe et le savant ont-il le même souci de la vérité ?

Publié le 04/01/2004

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Son expérience métaphysique, qui l'a conduit au suicide, a été faite de diverses tentatives pour atteindre l'inatteignable et dépasser sa condition d'homme. L'art, cette activité inutile est probablement aujourd'hui un lieu privilégié de la confrontation des hommes avec l'absolu. Par-delà le discours, au-delà des mots, l'oeuvre d'art peut être la quête infinie du sens de l'être. La peinture moderne a une « signification métaphysique » (Merleau-Ponty). Il y a l'expression de la douleur, de la profondeur dans laquelle nous sommes enfoncés et l'espoir aussi de la lumière qui brille quelque part, au-dessus peut-être ou ailleurs, un ailleurs qu'il faut conquérir et cela demande beaucoup d'énergie, comme dit Van Gogh : il faut travailler dur à la recherche de l'être véritable. C'est que « la vraie vie est ailleurs » dit le poètes. Que l'on conçoive l'ailleurs comme un ailleurs de la raison à la manière dont Kant pense nos questions essentielles, ou que l'on conçoive l'ailleurs comme un ailleurs existentiel, il nous faut, pour l'atteindre ou tenter de le faire, dépasser l'immédiate platitude de l'ici-bas évident, il nous faut consentir à dépasser notre paresseuse nature à aller « meta-phusis » vers la métaphysique. Analyse :   * La vérité est l'adéquation de la pensée et de son objet. Il ne s'agit pas de la réalité, mais ce qui caractérise un jugement porté sur la réalité. Le souci de vérité exprime le fait que la vérité est leur préoccupation principale : à la fois intérêt, but, et inquiétude, puisque le risque de s'écarter de la vérité est toujours présent.

• La vérité est l'adéquation de la pensée et de son objet. Il ne s'agit pas de la réalité, mais ce qui caractérise un jugement porté sur la réalité.

Le souci de vérité exprime le fait que la vérité est leur préoccupation principale : à la fois intérêt, but, et inquiétude, puisque le risque de s'écarter de la vérité est toujours présent.

• Le savant s'entend en deux sens :

- c'est celui qui possède une grande connaissance, dont l'érudition est vaste

- c'est le scientifique, celui qui entreprend des recherches selon une démarche scientifique

• Le philosophe est celui qui a l'amour et le désir de la connaissance, qui pratique la philosophie, c'est-à-dire une activité réflexive mettant en oeuvre la raison.

• La source est le point de départ, l'origine : ici, ce qui vient animer le souci de vérité, mais également le but et la raison de cette recherche.

• Ce sujet semble mettre en opposition le savant et le philosophe : il faudra voir si un parallèle ou une complémentarité peuvent au contraire être établis.

Il faut prendre en compte une perspective historique : jusqu'au XVII siècle, la distinction entre philosophe et savant n'était pas aussi évidente qu'aujourd'hui, puisque la philosophie était comprise comme « savoir rationnel « et incluait donc les sciences (« philosophies de la nature «).

Problématisation :

Un philosophe n'est pas un savant, ni un savant un philosophe, et pourtant tous deux sont animés par le souci de la vérité. Est-ce pour autant le même ? Mais dire que leur souci de vérité ne s'alimentent pas à la même source, est-ce dire qu'il y a plusieurs vérités, ou plusieurs manières de concevoir la vérité ? Que faut-il penser de cette opposition entre savant et philosophe, entre science et philosophie ? Simple divergence, opposition ou complémentarité ?

 

« Ponty).

Il y a l'expression de la douleur, de la profondeur dans laquelle nous sommes enfoncés et l'espoir aussi de lalumière qui brille quelque part, au-dessus peut-être ou ailleurs, un ailleurs qu'il faut conquérir et cela demandebeaucoup d'énergie, comme dit Van Gogh : il faut travailler dur à la recherche de l'être véritable.

C'est que « la vraievie est ailleurs » dit le poètes.

Que l'on conçoive l'ailleurs comme un ailleurs de la raison à la manière dont Kantpense nos questions essentielles, ou que l'on conçoive l'ailleurs comme un ailleurs existentiel, il nous faut, pourl'atteindre ou tenter de le faire, dépasser l'immédiate platitude de l'ici-bas évident, il nous faut consentir à dépassernotre paresseuse nature à aller « meta-phusis » vers la métaphysique. Analyse : • La vérité est l'adéquation de la pensée et de son objet.

Il ne s'agit pas de la réalité, mais ce qui caractérise unjugement porté sur la réalité. Le souci de vérité exprime le fait que la vérité est leur préoccupation principale : à la fois intérêt, but, et inquiétude,puisque le risque de s'écarter de la vérité est toujours présent. • Le savant s'entend en deux sens : - c'est celui qui possède une grande connaissance, dont l'érudition est vaste - c'est le scientifique, celui qui entreprend des recherches selon une démarche scientifique • Le philosophe est celui qui a l'amour et le désir de la connaissance, qui pratique la philosophie, c'est-à-dire uneactivité réflexive mettant en oeuvre la raison. • La source est le point de départ, l'origine : ici, ce qui vient animer le souci de vérité, mais également le but et laraison de cette recherche. • Ce sujet semble mettre en opposition le savant et le philosophe : il faudra voir si un parallèle ou unecomplémentarité peuvent au contraire être établis. Il faut prendre en compte une perspective historique : jusqu'au XVII siècle, la distinction entre philosophe et savantn'était pas aussi évidente qu'aujourd'hui, puisque la philosophie était comprise comme « savoir rationnel » et incluaitdonc les sciences (« philosophies de la nature »). Problématisation : Un philosophe n'est pas un savant, ni un savant un philosophe, et pourtant tous deux sont animés par le souci de lavérité.

Est-ce pour autant le même ? Mais dire que leur souci de vérité ne s'alimentent pas à la même source, est-ce dire qu'il y a plusieurs vérités, ou plusieurs manières de concevoir la vérité ? Que faut-il penser de cetteopposition entre savant et philosophe, entre science et philosophie ? Simple divergence, opposition oucomplémentarité ? I – Un même désir de vérité ? a.

Une seule et même vérité • La vérité est l'accord de la connaissance avec son objet.

Cet accord doit être le même, qu'il procède duphilosophe ou du savant : on ne peut pas opposer la vérité du philosophe et la vérité du savant. • Le souci est le même : une exigence de vérité, qui vient valider leurs démarches respectives.

En termes négatifs :savant et philosophe sont animés par le même refus de l'erreur. b.

Proximité du savant et du philosophe • Ces deux figures n'ont pas toujours été distinguées. La philosophie est née avec les mathématiques et la physique : Platon se dit géomètres ; Pythagore estmathématicien ; Épicure s'interroge sur les atomes.

Biologie, anatomie, astronomie, mathématiques ont fait partiedes domaines de recherche des philosophe. • En effet, la source est la même dans les deux cas : l'utilisation de la raison et la rigueur du raisonnement. c.

Le désir de connaissance • Ce souci de vérité, nous l'avons vu, procède d'une exigence, celle de s'éloigner de l'erreur et donc de valider unerecherche.

Mais il est également désir de connaissance : ce n'est pas uniquement la recherche d'un résultat maiségalement ce désir qui motive la recherche de la vérité. • Désir, curiosité et étonnement sont à la source du souci de vérité, pour le savant comme pour le philosophe. Transition : Savant et philosophe ont la même quête de vérité, à tel point qu'on ne les a pas toujours distingués.

Si. »

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