Devoir de Philosophie

Le principe de non-contradiction régit-il la totalité du réel ?

Publié le 08/03/2004

Extrait du document

Le principe du tiers exclu élimine une troisième éventualité. Ce principe logique commande la mise en oeuvre de tout raisonnement déductif. La pensée discursive a une cohérence interne, elle chemine, elle se déplace selon un ordre logique. Les principes rationnels sont des principes d'intelligibilité du réel. Tous les raisonnements (ou du moins ceux d'entre eux qui sont reconnus logiquement valables) s'appuient sur des principes, qui, selon une célèbre formule de Leibniz, « sont nécessaires comme les muscles et les tendons le sont pour marcher quoiqu'on n'y pense point ». Le principe de non-contradiction est la loi fondamentale de l'Être Pour Aristote, le principe de contradiction est une loi ontologique. L'impossibilité logique d'affirmer et de nier en même temps le prédicat du sujet se fonde sur l'impossibilité ontologique de la coexistence des contraires. Les principes de contradiction et du tiers exclu sont des lois de la réalité. C'est à partir de l'examen de l'essence qu'on peut traiter de l'existence Suivant en cela l'enseignement de René Descartes, Gottfried Wilhelm Leibniz et Christian von Wolff ont bien montré que la méthode mathématique, essentiellement déductive, est le modèle du savoir. De même que les mathématiques, les sciences dites exactes, qui portent sur des objets existant réellement, ont recours à une méthode déductive, méthode qui est fondée avant toute chose sur le principe de non-contradiction.

« [] L'Essai pour introduire en philosophie le concept de grandeur négative synthétise les thèmes qui traversent lapensée précritique d'Emmanuel Kant.

Le problème théorique fondamental reste de comprendre la spécificité del'existence et celle de la relation causale.

Le principe de non-contradiction ne peut répondre à la question desavoir comment une chose existe.

La pure possibilité ne suffit pas à définir, ni à comprendre une existence.Une existence étant donnée, il faut en chercher la raison réelle, c'est-à-dire la cause.

Lorsque l'on affirme etnie un prédicat, le résultat de cette contradiction est nul.

Mais lorsqu'on nie quelque chose appartenant à unobjet réel, le prédicat nié est simplement remplacé par un autre aussi réel que le premier.

Ce remplacement sefait par l'expérience et non par le principe de non-contradiction.

Il en est de même pour la causalité.

Nous nepouvons entrevoir qu'une chose dérive d'une autre au moyen de l'identité ou de la contradiction.

C'est unedonnée inanalysable tirée de l'expérience.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles