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Le rire et sa culture: peut-on observer des différences du rire selon la culture ?

Publié le 13/11/2011

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Rien ne semble plus spontané que le rire : on éclate de rire, on rit aux larmes, on en rit encore, on rit pour un rien. En dépit de son caractère mécanique, de ses manifestations biologiques invariables, le rire est pluriel et est propre à l’être humain.

Mais pourtant, ne peut-on pas observer des différences du rire selon la culture ?

Le corpus qui nous est présenté témoigne  sur la diversité du rire.

En effet, deux documents illustrent cette idée : une image des guignols de l’info en 2002 qui illustre une parodie politique reposant sur une caricature et un sketch d’Anne ROUMANOFF en 2007 représentant la critique du rire avec le langage d’un étranger qui est en contradiction. De plus, le troisième document de Simone CLAPIER-VALLADON  « l’homme et le rire « extrait du tome 2 Histoire des mœurs reflète l’analyse de la sociologue qui nous invite à réfléchir sur la diversité de ces manifestations du rire.

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« En d'autre terme, le rire se diversifie selon la culture, les liens, les civilisations…Nous avons pu démontrer cela enétudiant la nature du rire mais qu'en est-il de sa finalité ? II. Les finalités du rire Dans une seconde et dernière partie, nous que le rire peut avoir une finalité critique culturelle, mais aussisociologique. a) La finalité critique du rire En effet, le rire nous amène à une finalité critique. Nous pouvons le démontré tout d'abord avec l'image des guignols, parodie visant à critiquer la politique par lamoquerie.

Remarquons d'ailleurs une certaine forme d'irrespect avec le geste d'opposition de PPDA et aussi uneforme de complicité avec la caricature de Jacques Chirac.

Mais aussi le sketch de l'humoriste qui à travers lerire critique le racisme et renvoi donc à une certaine bonne conscience. Par ailleurs, nous constatons que le rire à bien des limites, nous parlons ici des limites du rire subversif. En effet, à l'époque chez les romains, le rire était au menu seulement lors des saturnales, en tant quedéfoulement.

Cela consistait à rompre la subordination hiérarchique le temps d'une journée, ce qui permettait àl'esclave de se moquer de son mettre en guise de défoulement et par la même occasion assurait le bonfonctionnement, la stabilité le reste de l'année.

En d'autre terme, le rire des esclaves reflétait une rupture pourmaintenir l'ordre le reste de l'année. L'image des guignols de l'info pourrait aussi illustrer cette idée du fait qu'elle renvoi un peu à la même idée carc'est à travers les caricatures des politiciens que la critique se fait sentir mais cela ne vexe en tout point ceux-ci. b) La diversité des finalités culturelles et sociologiques D'autre part, nous pouvons dire que le rire se diversifie culturellement et sociologiquement. En effet, dans le document 3, la sociologue nous montre que le rire a une finalité culturelle.

Elle y fait référenceavec la servante japonaise qui se tenant au protocole demande la permission d'aller aux funérailles de sondéfunt époux avec un grand sourire, la servante se conforme donc à une étiquette à travers le rire pour masquersa douleur.

Rappelons aussi que longtemps le comique a souffert d'une image vulgaire.

C'était le paysan qui riait à gorgedéployée alors que les personnes cultivées se contentaient d'un sourire de l'esprit, voire un sourire tout court.La sociologue nous en parle avec comme exemple le peuple des Touaregs qui considérait que montrer ses dents etl'intérieur de sa bouche est maléfique et représente une forme indiscrétion. De plus, le rire peut être aussi évoqué comme une finalité sociologique. En effet, l'humoriste Anne ROUMANOFF à travers son sketch dénonce la tuerie qu'il y a en Chine à travers unhumour noir dans lequel elle interprète un chauffeur de taxis faisant référence à ses origines pour justifier lefaite que si on est pas intégré dans le pays on désintègre la personne en la tuant et c'est la famille qui en payeles conséquences. De plus, il y a une limite au rire avec le départ de la passagère face à une mauvaise compréhension vis-à-vis duchauffeur, nous faisons face ici à une ambigüité du rire. Nous pouvons donc dire que le rire possèdent diverses finalités que ce soit la critique, la culture et le sociale.Mais nous pouvons surtout dire que nous ne rions pas de la même chose que notre humour dépend de notrecivilisation, de l'éducation que l'on a reçu, mais aussi de notre culture, des liens que l'on a tissé tout au long denotre vie Conclusion Analyser le rire n'est paradoxalement pas une chose drôle.

Cela implique d'en décomposer les mécanismes et celarompt avec la logique de spontanéité qui accompagne en générale le rire.

Les fonctions elles-mêmes sont deplusieurs ordres et la nature du rire leur est souvent propre.

Une chose est sûre, tout le monde s'accorde sur lefait qu'il faut rire, que c'est un processus sain, bienfaiteur mais personne ne nous dit de quoi rire.. »

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