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Le travail chez Marx

Publié le 20/08/2011

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La manière dont Marx (1818 – 1883) comprend le travail est double : il y a le travail comme activité spécifiquement humaine, essentielle et salutaire. En ce sens il n'oublie pas les leçon hégéliennes qui voyait dans le travail la condition de possibilité de la réalisation de soi. Le travail est proprement humain en ce qu'il diffère fondamentalement des productions animales, qui sont irréfléchies et immédiates. Le travail de l'individu doit, en théorie, permettre la réalisation d'un« but dont il a conscience «et ce faisant lui permettre d'accéder à l'autonomie (qui signifie « se donner sa propre loi «) parce que il subordonne sa volonté à son but, dans le labeur. Le travail est donc avant tout spécifiquement plan, projet spirituel.

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« destructrices et fatales de ce cette aliénation dans la caractérisation de l'espèce humaine.

En effet, il semble que letravail permettant à l'homme d'acquérir son statut d'être humain, car le différenciant des animaux, et témoin de sonintelligence, au contraire dénature l'homme : il provoque l'absence de sensation d'appartenance à l'espèce humaine. D'abord Marx explique « en quoi consiste l'aliénation du travail » dans une première partie de sa réponse.

Ainsi dès lapremière ligne, Marx affirme qu' il y a toujours une aliénation par le travail, en effet il pose directement la questionde sa nature et donne ainsi l'idée que l'aliénation du travail est une vérité incontestable...L' aliénation peut être défini par le fait d 'être étranger à soi-même ou au résultat de son travail et donc de ne pluss\'appartenir et ne plus être libre.

Marx commence par montrer que le travail est extérieur au travailleur, donc quec'est d'abord le travail qui subit une aliénation, il est ici donc extérieur dans le sens d' étranger.

En effet le travailn'appartient pas à l'essence de l'homme, pas à son « être » , par exemple à l'état de nature les hommes netravaillaient pas.

C'est dans le jardin d'éden alors que Adam et Ève vivaient dans le bonheur qu'il ont été condamnéau travail, ainsi le travail peut être perçu comme une punition, un châtiment donc qui n'épanouît pas l'homme maisau contraire est source de son malheur, car il y est forcé pour survivre bien que ce dernier l'aliène.

Mais on peut dedemander si ce travail est vraiment obligatoire pour l'homme ou uniquement nécessaire, et ainsi si il n'appartient pasà son essence humaine ?Donc le travail puisqu'il n'est pas un talent, une capacité propre que posséderait l'ouvrier, il ne peut donc pass'affirmer dedans.

Le travail reste donc une source de malheur, il nie la nature de l‘ouvrier, le fait passerpour un autre que ce qu'il est en le dévalorisant.

En effet le travail salarié ne comble pas le travailleur bien aucontraire il nie toutes les compétences et capacités humaines du travailleur en le considérant uniquement comme unoutil dans le processus de production, de ce fait l'homme n'est pas « à l'aise dans le travail », et ne donc s'yépanouir.

D'autre part on peut préciser que l'homme dont Marx parle, correspond principalement au travailleur, àl'ouvrier de l'usine.

Ainsi dans cette explication de texte les termes « homme » et « travailleur » se rapportent pourla plupart, non à l'ensemble exhaustif de l'espèce humaine, mais à un certaine partie des hommes : la classe ouvrièreet travailleuses de la population.

Toutefois on peut penser que l'aliénation du travail, bien que surement moinsmarqué se développe dans les toutes les classes sociales, en effet par exemple les patrons « travaillent » aussi poursubvenir à leurs besoin, toutefois il dirigent uniquement et ne produisent rien par eux-mêmes, on peut doncconsidérer que puisque les patrons ne respectent par leur nature, celle-ci étant de produire des objets entransformant la nature, alors il subissent eux aussi une aliénation. En outres, des conséquences néfastes suivent à ce travail qui est aliéné.

D'abord l'homme ne s'épanouit pas puisqu'ilne se « déploie pas » , avec ce terme Marx montre bien que le travail est un obstacle qui freine l'homme dans ledéveloppement de ces véritables capacités, par exemple de sa créativité, ainsi son « esprit est ruiné » .

De plus, iln'est libre ni physiquement ni intellectuellement : en effet il est contraint dans son activité mais aussi dans son être,et il ne peut donc pas faire se qu'il veut, ainsi le travailleur ne possède alors ni un esprit sain, ni un corps sain.

Letravail est donc perçut comme une souffrance d'abord pour le corps, qui répète inlassablement les même gestes,attitude typique du taylorisme, tel une machine le ferait, mais il également perçu comme une privation puisqu'ilempêche l'homme de se réaliser, le travail est donc une « mortification » pour l'homme. Par ailleurs on peut poser des limites dans la définition du travail qu'utilise Marx, il est question dans le texteprincipalement du travail dans les usines, à la chaine, qui se développe beaucoup lors de l'âge industriel avec lecapitalisme, et système du taylorisme par exemple.

Il est important de ne pas généraliser abusivement cettesignification péjorative du travail à l'ensemble des formes que peut prendre le travail. Cette forme de travail est aliénante dans le sens qu'elle dépossède l'homme de lui même .Ainsi l'aliénation du travailentraine l'aliénation de l'homme.En effet, dans un premier aspect les « choses » que produit l'ouvrier lui sont totalement extérieures car il ne pas sereconnait dans son travail bien qu'il y mette une partie de lui-même.

L'ouvrier produit « des parties de choses » etnon des choses entières et il ne peut ainsi se reconnaitre dedans, c'est donc une aliénation du travail.

L'ouvrier estdonc incapable de s'épanouir en travaillant.

De plus ce qu'il produit lui est ensuite repris, l'ouvrier par le travail perddonc toujours un peu de lui en échange d'argent, il effectue « un sacrifice » de lui-même.De ce fait, l'ouvrier se sent et devient un homme « en dehors du travail », lorsqu'il est libre, sans domination, et qu'ilpeut réaliser ce qu'il aime faire.

Le travail n'est « pas son élément » ramène à l'idée que le travail n'est pas dansl'essence humaine.Toutefois on peut poser des limites à cette affirmation de Marx, car si l'ouvrier subit une extrême aliénation par letravail ou il est totalement dépossédé de lui, il est possible que cet ouvrier garde des séquelles de cette aliénationtrès forte en dehors du travail encore; en effet il difficile d'imaginer les travailleurs alternent constamment despériodes de « pertes » complètent d'eux mêmes, puis qu'ils soient de nouveaux entièrement eux mêmeimmédiatement leurs sorties du travail. L'homme ne contrôle plus le travail, celui-ci s'impose à lui car l'homme est obligé de travailler dans notre sociétépour survivre il y est « contraint » .En effet les ouvrier n'ont pas d'autre choix pour survivre que de vendre la seulechose qu'il possède, c'est à dire leurs capacités de travail.

Les hommes se vendent ainsi à leurs employeurs, maissans volontés, il y sont « forcés » par le système de cette société, ici donc capitaliste, système par définition ou laproduction et le bénéfice surtout l'emporte sur l'humanité.

En conséquences, ce que produisent eux même lesouvriers ne leurs appartiennent pas, ainsi on voit bien que le travail des ouvriers leurs est aliéné, car il leurs est. »

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