le travail est-il aliénant ou libérateur ?

« Le travail est-il aliénant ou libérateur ? Lorsque Dieu chassa Adam du jardin d’Éden pour avoir commis le péché originel, il lui dit : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front.

».

Dès lors, le terme « travail » fût connoté péjorativement en France et ce depuis la Genèse : il apparaît comme un châtiment.

A l'inverse, pour Marx le travail serait source du développement de toute société, il estime que c'est par la force de travail que tout est produit.

Pour lui, l’exercice du travail permettrait de développer toutes les capacités dont sont dotés les hommes.

Le travail, du latin tripalium qui signifie instrument de torture, se définit comme étant une activité productrice qui réclame des efforts inscrits dans le temps et incorpore nécessairement une dimension technique.

Ainsi, le travail n’est jamais un objectif en soi, il est toujours au moins en partie pénible et mobilise une série d’opérations impliquant un savoir faire.

Quant à l’aliénation, du latin alienus, elle désigne une organisation de la production où l’homme est rendu étranger au produit fabriqué et où le travail perd tout intérêt.

L’aliénation correspond donc à une dépossession : l’individu perd son autonomie, et par là même sa liberté. Les sociétés modernes se caractérisent par la place et la valeur essentielles qu'elles accordent au travail.

Alors, le travail est-il simplement une obligation sociale à laquelle l’homme ne peut échapper, ou bien l’expression de l’épanouissement de l’homme ? Ainsi, est-ce qu’il faut travailler pour trouver sa liberté ? Ou bien, au contraire, le travail nous ferait perdre cette autonomie, soit notre liberté ? Travailler, n'est-ce pas s'aliéner, c'est-à-dire devenir étranger à soi-même, être dépossédé de soi-même ? De ce fait, le travail est-il uniquement source d’apprentissage, de culture et d’intelligence ou bien une activité répétitive, contraignante et qui nous rend esclave ? De prime abord, le travail, libérateur, formateur et gage d’autonomie, nous permet de former un monde pleinement humain.

A ce titre, il est le signe de la liberté chez l’homme, et assure notre distinction du reste de la nature.

Malgré tout, le travail est nécessaire à la survie de l’individu.

Ce dernier nous permet de subvenir à nos besoins mais aussi de nous intégrer à la société.

Cependant, l’homme court le risque d’être exploité.

Dû à la division du travail, à la standardisation et la machinisation des produits, le travail perd son intérêt et rompt le lien entre l’individu et l’objet produit : le travailleur n’est alors plus libre, mais aliéné. Plan : I- Thèse : Le travail est avant tout une source d’autonomie, soit de liberté, que l’homme recherche dans sa vie.

C’est justement le travail qui lui permet de devenir humain, puisque l’homme se réalise dans ce qu’il produit.

Le travail est une condition fondamentale de l’accomplissement de soi. Arguments : - Nous montrerons ici que le travail permet dans un premier temps une ouverture culturelle et intellectuelle nécessaire à la réalisation de tout homme.

En effet, il permet de voir d’autres horizons et de découvrir de nouvelles choses tout au long de sa vie, ce qui ne serait pas possible autrement. Le travail renforce notre estime de soi et nous donne le sentiment de la réussite de nos actions. - Le travail peut également être libérateur si il représente le métier rêvé de l’individu.

En effet, si l’individu se voit offrir le métier de ses rêves, il sera automatiquement comblé et épanoui, ce qui le conduira à la libération. - Pour finir, nous nous réalisons dans le travail formateur.

Le travail nous permet de construire un monde conforme à nos désirs et nous permet également de développer nos compétences.

Le travail permet de plier le monde à notre volonté.

Le fait que chaque individu se représente des fins, un aboutissement au travail implique selon Hegel que celui-ci est libérateur.

Ainsi, il nous forme et manifeste notre liberté.. »