Le travail n'est-il qu'un gagne pain ?
Publié le 27/02/2008
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« Gagner son pain à la sueur de son front « : c’est la condamnation énoncée par Dieu envers Adam, la rupture avec l’état d’innocence du Jardin d’Eden. Et la Modernité, avec l’émergence de la partition du travail, semble avoir renouvelé l’équivalence stricte et exclusive entre travail et subsistance.
Cependant, considérer le travail comme un gagne-pain semble très historiquement connoté : ne voir que le travailleur aliéné abruti par sa tâche renvoie à la critique marxiste qui correspond à l’essor industriel du dix-neuvième siècle. Quelles sont dès lors les conditions réduisent le travail à sa dimension de subsistance ? Comment concilier le travail et une certaine éthique du bonheur ?
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