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Le vertige de l'imagination

Publié le 01/03/2011

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Terme qui pose problème « vertige « : 1-peur de tomber dans le vide 2- égarement d’une personne placée dans une situation qu’elle ne maitrise pas. Elle ne maitrise pas car les limites disparaissent, plus de repaire stable. 3- Expérience subjective par laquelle on croit que les objets environnement sont animé d’un mouvement qui introduit une perte d’équilibre. Rapport subjectivement modifié à la réalité présente, dans sa consistance matérielle. Vertige est une situation de non maitrise, dimension de passivité, activité psycho-somatique. Connotation religieuse et morale du vertige car peur du vide, de la chute (déchéance morale, religieuse ; là ou il y a des gouts, on mets des garde-fous). Imagination serait très ambivalente. (étudier le cas moral, rapport imagination/mal)    Rapport entre imagination et la réalité, perception. Le vertige est-elle la perte du sens du réel, des repères, est-ce que l’imagination nous éloigne du réel ? Ou bien n’est-elle pas une expérience pour accéder à autre chose ? Je perds mes repères mais n’est ce pas pour atteindre de nouvelles limites ? N’est-ce pas pour arriver à une autre dimension du réel, une réalité poétiquement imaginée.   

« a) Vertige c'est ce voir tomber dans le vide ou appréhender la chute.

C'est anticiper une possibilité, mais lapossibilité est inséparable de la réalité.

Possibilité de transcender l'ici maintenant.

Elle permet de néantiser,transcender par la viser de l'au delà, sans réalité matérielle mais qui a une réalité par ma conscience.

Imaginationest bien cette faculté de représentation de ce qui est présent.

Donc le propre de l'imagination, c'est de sereprésenter les choses absentes de façon sensible.

L'imagination « suspend les sens elle les fait sentir ».

Elletranscende l'ici maintenant mais elle est inscrite dans l'ici maintenant. b) Donc il y a une pensée sensible ( pensée qui est liée à notre sensibilité, à notre affectivité) pensée liée au corps,c'est la pensée liée aux affecte : « si l'on entend ce mot selon l'usage, l'imagination n'est pas seulement ni mêmeprincipalement un pouvoir contemplatif de l'esprit, mais surtout l'erreur et le désordre entrant dans l'esprit que letumulte du corps » ALAIN Système des beaux art, La folle du logis.

L'imagination ne serait pas une faculté decontemplation, c'est le mode de la pensée sous condition de l'affectivité.

Mode de pensée paradoxale 3- Et le vertige et l'imagination ont une dimension pathologique, qui relève du pathos, du subir. a) Si le pathos relève du pathologique c'est que la pssivité entrave le déploiement du sujet comme sujet.Imagination est le mode passionnel de la pensée.

Le vertige représente une certaine manière d'être au monde,conditionne nos perceptions.

Donc imaginer c'est raisonner faut car il n'y a aucun risque.

(Pascal) c'est raisonner apartir d'une émotion, état passionnel.

Donc l'imagination est la pensée symptomatique. b) ccl: Le vertige de l'imagination c'est le propre de l'imagination comme mode de la pensée liée au corps, penséequi juge d'après l'ordre des faculté du cours.

Il n'y a de vertige de dans l'imagination. Transition : Si cela est possible, et si les effets de l'imagination sont bien réel, si on a compris que le vertige del'imagination est tout le temps présent, donc on est pris de vertige devant les vertiges de l'imagination. B- La vie ne serait pas elle même un songe ? 1- rêve et imagination.

Pascal, pensée 403« la vie est un songe un peu moins inconsistant ».

Si les rêves étaientréguliers, exemple d'un cordonnier qui toute les nuits se rêve roi.

Il rêverait qu'il est roi pendant 12h, il seraitheureux comme un roi.

Il est rare de rêver toutes les nuits la même chose, et dans la vie quotidienne il y a unerépétition qui fait sa consistance ? On tire sa consistance de l'habitude.

Si on ne vivait que de rebondissement, onne ferait pas la différence.

Nerval, Aurelia : « Le rêve est une seconde vie » mais peut être que la vie n'est qu'unpremier rêve.

L'hallucination serait le rêve diurne.

Est-il possible de distinguer l'imaginé du perçu ? 2- Solution de Descartes, 6eme méditation : 1-« critère de cohérence », « critère de durée et de continuité ».

Enrêve je peux être qui je veux, « la mémoire ne peut jamais lié et joindre les songes les uns aux autres et avec toutela suite de notre vie ».

Imagination est une pensée incohérente, chaotique, non liée.

2- «critère de cohérencelogique», je sais logiquement que part les intuitions premières, en cas de mouvement entre deux points, tout mobiledoit passer par tout les point entre ces 2 points.

Dans un rêve ca par en live. 3- Jusqu'où ces critères sont-ils suffisants ? a) Un rêve peut être tout a fait réaliste, et compatible avec la vie que je vis.

Les critères de Descartes ne suffisentpas.

Dans Lettre a Fouchet, Leibniz fait transporter un homme ivre dans son palais, et lui fait vivre tout les plaisirsdu paradis et le re saoul et le ramene dans sa ville.

L'homme est persuadé qu'il a rêve, donc une réalité est passépour une vision, qu'est ce qui empêche une vision de passer pour la réalité. 4- Nous prenons constamment des visions pour la réalité.

Nous somme jamais absolument sur que nos perceptionssont une réalité extérieur, on croit a une réalité des apparences habituelles.

Pensée 44 Pascal « je ne peux pasrapporter tous ces effets » Je ne sais pas tout ce que peux l'imagination.

En remettant en cause l'idee desubjectivisme, les fantasmes, les obsessions, ne sont que dus au vertige de l'imaginatio,. Ne peut-on pas penser que l'imagination vient vertigineusement troubler le terrain par excellence de notre maitrisesubjective, de notre liberté, à savoir le domaine de la moralité, conduite de ma vie C- La tentation de la déchéance. »

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