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IMAGINATION (L'), 1936. Jean-Paul Sartre - étude de l'œuvre

Publié le 24/09/2018

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sartre

IMAGINATION (L'), 1936.

 

Jean-Paul Sartre, 1905-1980.

Sartre aborde ici la problématique de la conscience, par le biais de la perception-imagination. Comme dans la Transcendance de l'ego, la conscience est définie comme conscience de quelque chose. «L’image est un certain type de conscience [ ...] [elle] est conscience de quelque chose. »

 

Examinant les positions des classiques, ainsi que celles des psychologues modernes, l’auteur introduit la description phénoménologique de la structure «image».

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)IMAGINAIRE (1:}, 1940.

JEAN-PAUL SARTRE, 1905-1980.

L'auteur fait état du pouvoir irréalisarit de la conscience et de ce qui en résulte : l'imagi­ naire.

Dans une démarche phénoménolo­ gique, est mise au jour la de l'image: créer de l'irréel est une intention de la conscience imageante.

L'image est un rapport de la conscience à l'objet.

Les propriétés de l'objet sont, dans ce contexte, identiques à celles de l'image.

Il y a trois types de conscience: la perception, qui «apprend» l'objet, la pensée, qui ne l'apprend pas, et l'image, qui tient plus de la pensée que de la perception.

La conscience image ante ne précède pas son objet.

Dans l'acte qui la constitu e, elle le pose comme un néant : il est imaginaire.

On réagit à l'objet comme s'il existait.

Dans l'image active, il y a un écart entre image perçue et image créée.

L'objet est représenté par le portrait, la caricature ou l'image simple.

On le détermine d'après le mot, par im ita tion ou par schéma tisme.

La conscience imageante relève donc d'un pro­ cédé psychique qui fonctionne comme équi­ valent de l'objet.

C'est l' «analogon», que l'auteur dit ne pas pouvoir circonscrire complètement; ainsi son étude est placée par Sartre sous le signe du probable.

�e quoi est donc fait l'analogon? D'un « savou » (pour se constitu er, l'image a bes �in d'�ne connaissance de l'objet), d'une tntentton «affective» aussi, que l'image unit au savoir; d'une «impression kinesthésique» ou mou­ vement formateur de l'image; enfin, du mot lui-même qui désigne l'objet.

' '.

Hormis le problème de l'analogon, � tmage joue un rôle important dans la :te psy­ chique.

Elle a une fonction symbolique, ou « présentificatrice » (qui fait app�raître l'ob­ jet par compréhension symbolique).

�lle engendre une vie imaginaire, où les objets irréels forment un «ant i-monde».

Elle scinde le moi (réel/imaginaire), et peut avoir aussi des conséquences pathologiques, dans l'hallucination et l'obsession.

Mais par ail- , .

leurs elle fait rêver et permet la creatton Sartre à une «thèse d'irréalité».

Dans cette étude, l'auteur met à profit l'influence exercée sur lui par la phénomé­ nologie husserlienne et ses descriptions ?e la conscience transcendantale.

La problema- tique de /'Imaginaire, en att�stant une faculté transcendante de la consctence, con­ forte deux idées maîtresses de l'existentia­ lisme sartrien: la mise à distance du réel, et son corollaire, la liberté, thèses par les­ quelles l'auteur a marqué son siècle.

Édition: l'Imaginaire, coll.

«Folio-Essais», Gallimard, 1986.

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Étude: F.

Jeanson, Sartre, coll.

« Écnvams de toujours», Le Seuil, 1974.. »

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