Devoir de Philosophie

Le vivant est-il scientifiquement connaissable ?

Publié le 11/05/2010

Extrait du document

« Il faut dans l'étude de la nature, insister davantage sur l'âme que sur la matière, disait Aristote dans Des parties des animaux. Il s'explique de façon vitaliste. Tout vivant possède une âme qui l'anime. Il est tout de même à préciser que nous parlons ici de l'anima (que tous les vivants possèdent) et non de l'animus (âme pensante). Celle-ci possède un statut privilégié et il semble qu'elle soit séparable selon le philosophe. Un tel vitalisme relève de l'explication métaphysique, puisque cette force est mystérieuse et que la reconnaître fait échapper le vivant aux lois communes de la nature. Le vitalisme fait du vivant un empire dans un empire, une zone d'indétermination définitivement rebelle à la science. L'âme est pour Aristote la forme d'un corps vivant. D'une certaine façon, elle est donc inséparable du corps en tant qu'ele en est la forme c'est-à-dire le principe d'organisation.

« notamment la théorie cartésienne des animaux-machines.A partir de Kant, nous pouvons trouver des nuances entre vivant et machine.

Ces dernières ne se reproduisent pas: une maladie n'est pas une panne mécanique tout comme l'usure n'est pas la mort.

Les machines n'ont pas lapossibilité de se reproduire de façon équivalente à notre sexualité.

Elles ne peuvent s'unir et former une autremachine qui possèdera la moitié des caractères de ses géniteurs.

L'usure ne peut pas être comparée à la mort.

Lamort est un facteur d'évolution puisqu'elle libère le milieu des êtres vivants d'une génération précédente laissant laplace aux générations futures.

Ce qui leur permet de s'épanouir plus aisément et de porter en elles des nouveautésévolutive.

De plus, la maladie ne peut pas être comparée à la panne.

Selon Nietzche, ce qui ne tue pas rend plusfort.

Ce qui signifie que la guérison d'une maladie n'est pas simplement un rétablissement mécanique, mais aucontraire un nouvel équilibre physiologique et vital plus fort.

De plus, le philosophe soutenait qu'il est impossible deconnaître l'Homme dans sa liberté de sujet moral.

Nous pouvons le penser libre, quoique nous ne puissions leconnaître que déterminé.

La difficulté est alors de résoudre l'antinomie de la liberté et de la nature ; et de trouverun accord entre la dignité du sujet et l'instrumentalité d'un objet de savoir. Les savants qui cherchaient à comprendre le fonctionnement du système nerveux avaient recours à des animauxspinaux, c'est-à-dire à des animaux laissés en vie mais dont on avait tranché la moelle épinière.

Ces animaux étaientnaturellement condamnés à mourir dans de brefs délais, mais plus que cela, se pose la question de la justification dela souffrance animale et de la valeur de la vie.

Peut-on faire passer l'impératif de connaissance avant la sauvegardede la vie ? Naturellement, si l'on réduit le vivant à un mécanisme, on n'aura aucunUne connaissance scientifique du vivant est-elle possible ? Sujet désiré en échange : Le théâtre doit-il dénoncer la noirceur des hommes et du monde ou divertir le spectateur ?. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles