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Le vrai, est-ce qui est vérifié ?

Publié le 28/06/2012

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CONSEILS PRÉLIMINAIRES

Les ouvrages classiques des pragmatistes américains, William James (Le pragmatisme; L'idée de vérité), Charles Sanders Peirce et John Dewey, du moins en traduction française, ne se trouvent guère que dans les grandes bibliothèques publiques. Pourtant le réalisme américain dans la conduite des affaires (management) et dans la politique internationale en est encore tout imprégné et son influence sur les sociétés industrielles, qu'elles se développent en régime collectiviste ou en régime libéral ou capitaliste, ne cesse de grandir. C'est pourquoi il a été fait ici un large exposé de la conception pragmatiste de la vérité, moins pour en savoir les détails que pour faire comprendre et assimiler cette mentalité qui nous est assez étrangère.

 

« PLAN-MOUVEMENT I ntroductiott.

1.

La conception classique de la vérité comme adéquation de l'esprit à la réalité.

Ses contradictions.

2.

La prise de position opposée du pragmatisme : le nai est ce qui se vérifie.

Première Partie: A.

Les idées de base du pragmatisme.

a) Le principe de Peirce.

b) Le pragmatisme de James.

c) L'instrumentalisme de Dewey.

B.

La conception pragmatiste de la vérité.

a) L'esprit commun du courant pragmatiste la Yérité comme vérification.

b) La conception de James.

c) L'« humanisme » de F.C.

Schiller d'Oxford.

C.

Le pragmatisme radical ou « perspectivisme » de Nietzsche.

a) Les prétendues vérités morales, philosophiques, scientifiques et du sens commun.

b) Les « lois de l'esprit » comme nécessités vitales.

c) Vérité et vie ou utilité.

Le devoir universel et l'illusion de l'être.

Deuxième Partie : Examen de la doctrine pragmatiste a) Les aspects positifs de la doctrine : la nécessité de la Yérification et sa place dans h méthode expérimentale.

b) Les origines empiristes et utilitaires du pragmatisme de James et de sa conception de la vérité.

c) Les difficultés de la conception de James : 1.

La confusion de l'emploi du mot utile chez James.

2.

Le renversement du rapport légitime entre le vrai et l'utile.

3.

Le caractère amorphe de la réalité selon James et la« création» de la vérité.

Troisième Partie : Examen du « perspectivisme » de Nietzsche.

a) L'incompréhension de Nietzsche à l'égard des mathématiques et des sciences expérimentales.

b) Les contradictions de sa position : 1.

Nietzsche dénonce comme illusion la vérité sous toutes ses formes mais pose sa propre théorie comme vraie.

2.

La confusion de la notion nietzschéenne de vie.

Conclusion.

1.

Le rôle légitime de la vérification dans la recherche de la vérité.

2.

Nécessité d'une alliance entre la théorie et la pratique et d'un constant dialogue entre l'esprit et la nature comme condition d'une vérité toujours plus large.. »

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