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L'éducation

Publié le 18/02/2014

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                Le but de l’éducation est d’apprendre, pour un enfant par exemple, les m½urs de sa civilisation, les bonnes manières de celle-ci, par le biais le plus souvent des parents, ou équivalent. Mais par la suite il devra parvenir à une certaine autonomie, et être capable de se faire ses propres réflexions et opinions.  Si ces m½urs ne sont pas transmis, ou mal, la société se chargera de mettre cette personne à l’écart. En effet, elle sera considéré comme « mal éduquée «, donc barbare, peut être même un animal. Car un barbare est la représentation d’une bête, n’ayant pas de réflexion, étant resté à l’état de nature. Il suppose souvent une violence qui n’est pourtant pas présente gratuitement dans la nature, mais bel et bien apporté par des êtres s’opposant aux règles inculquées par son éducation, en les méprisant. 
Manquer d’éducation, ce serait donc suivre notre nature animale, première, omettant par là même toute forme de culture, de civilisation. Dès lors, nous pouvons nous demander si le but de toute éducation n’est pas de supprimer le naturel en l’homme, de détruire, ou au moins de camoufler, en d’autres termes, ces instincts qui empêchent l’homme de s’humaniser.
Le problème est que toute création humaine émane d’une faculté originelle. Dans ce cas, dépasser son animalité n’est-il pas le propre de l’homme ? L’éducation ne serait-elle pas une forme de libération face aux contraintes de la nature ?

 

                L’homme, depuis toujours, modifie la nature et l’adapte à ses besoin. Sans se contenter de s’abriter sous les grottes, les hommes préhistoriques les ont décorées, ont peint leurs façades. Ils ont pour cela rassemblé des plantes, mélangés leurs pigments… Ils ont fait du feu afin de cuire leur viande et taillé des pierres pour la découper. Avant l’écriture, qui semble être la base de la culture, l’être humain s’adonnait déjà a nier la nature en la transformant, créant ainsi son propre monde, faisant de la nature une alliée capable de le servir dans ses besoins. Après, avec le travail, les études, l’homme s’est forgé une éducation beaucoup plus poussée, allant bien au delà de ses simples instincts naturels. Ainsi, on compre...

« alliée capable de le servir dans ses besoins.

Après, avec le travail, les études, l'homme s'est forgé une éducation beaucoup plus poussée, allant bien au delà de ses simples instincts naturels.

Ainsi, on comprend que le but de l'éducation, chez l'homme, est de faire de l'homme un être culturel.

Par ce biais de l'éducation, il réprime ses instincts naturels, faisant un travail sur lui-même et non plus uniquement sur la nature.

L'éducation fera de lui un être savant respectant les règles de sa société, comme les règles de sa langue, son langage, les relations à entretenir avec les autres, comment parler à un adulte autrement qu'à un enfant…  Ce sont là des actes proprement culturels, et le fait que ces m½urs et ces bonnes manières varient d'un pays à l'autre le prouve.                                                                                                                                                              Un homme, éduqué, perd donc tous ses instincts naturels, pour n'être plus qu'au service de la société, et non avec la nature.

Car la nature elle-même est dépossédée par les sociétés de nos jours qui l'utilisent en la respectant de moins en moins.

L'éducation fait d'un de l'homme un Homme, en le civilisant.

Elle supprime le naturel. Cependant, son but n'est pas vraiment celui de perdre tout lien avec sa nature.

Les enfants ne sont pas éduqués pour perdre leur nature, mais pour leur permettre de s'adapter aux évolutions de l'espèce humaine dans ses m½urs et ses sociétés.

Si, à l'état de nature, « l'homme est un loup pour l'homme », selon  Hobbes, c'est en revanche parce que les hommes sont éduqués qu'ils peuvent vivre en société.

Le but de l'éducation ne serait donc pas de supprimer le naturel, mais d'abord de permettre une coexistence pacifique des hommes. Etre civilisé, c'est d'abord posséder les capacités de vivre avec d'autres.

Ainsi, la suppression du naturel, des instincts primaires de l'homme, ne serait que la condition nécessaire du but réel que poursuit l'éducation véritable, à savoir développer en l'homme sa sociabilité.

Ainsi, un homme devient un Homme en perdant son naturel.

Comme le dit Rousseau : « On façonne les plantes par la culture, et les hommes par l'éducation.

Tout ce que nous n'avons pas à notre naissance et dont nous avons besoin étant grands, nous est donné par l'éducation. »

 

             La question se pose alors de savoir quelles sont ces qualités innées, naturelles, chez l'homme.

Et ce qu'il advient de ce dernier si elles ne sont pas développées.

Le cas de Victor de l'Aveyron doit alors être évoqué.

En effet, dans les années 1800, un jeune enfant est retrouvé dans les bois.

Il y a toujours vécu, loin des hommes, à l'état sauvage, et n'a alors reçu aucune éducation.

Il sera recueilli par le professeur. »

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