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Les animaux peuvent-ils travailler ?

Publié le 29/06/2015

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   L'animal, par son activité, obtient la satisfaction immédiate d'un besoin physiologique constant (ainsi l'araignée tisse sa toile lorsque l'excès de sa sécrétion de « soie « produit un déséquilibre organique). Au contraire, l'homme travaille très rapidement pour des buts intermédiaires, et en inventant de nouveaux besoins, qui dépassent de très loin les simples exigences du corps : ce qu'il produit sera échangé contre un autre produit satisfaisant, puis contre un salaire permettant d'acquérir de quoi satisfaire des besoins de plus en plus sophistiqués ou artificiels. Ce type de médiation ou de détour — supposant une division du travail qui n'est plus liée aux seules possibilités physiques — est inconnu de l'animal.

 

   Le travail humain détermine des transformations de l'homme lui-même, tari dans ses capacités intellectuelles que dans ses modes de vie. L'animal, quant à lui, n'est pas modifié par une production qui reste l'illustration de ses déterminations internes.

« différence entre les techniques premières (chasse, cueillette) de simple exploitation du donné naturel, et les techniques plus complexes (agriculture, élevage, métallur­ gie) qui modifient l'environnement.

- L'animal, par son activité, obtient la satisfaction immédiate d'un besoin physiologique constant (ainsi l'araignée tisse sa toile lorsque l'excès de sa sécrétion de« soie» produit un déséquilibre organique).

Au contraire, l'homme travaille très rapidement pour des buts intermédiaires, et en inventant de nouveaux besoins, qui dépassent de très loin les simples exigences du corps: ce qu'il produit sera échangé contre un autre produit satisfaisant, puis contre un salaire permettant d'acquérir de quoi satisfaire des besoins de plus en plus sophistiqués ou artificiels.

Ce type de médiation ou de détour- supposant une division du travail qui n'est plus liée aux seules possibilités physiques -est inconnu de l'animal.

- Le travail humain détermine des transformations de l'homme lui-même, tar:t dans ses capacités intellectuelles que dans ses modes de vie.

L'animal, quant à lui, n'est pas modifié par une production qui reste l'illustration de ses déterminations internes.

CONCLUSION La pseudo notion de «travail animal,, est vaguement métaphorique ou témoigne d'un anthropomorphisme naïf (tout comme, complémentairement, celle d'un «langage animal,).

À très court terme, le véritable travail, c'est-à-dire celui de l'homme seul, produit une historicité dont l'animal reste exclu dans la mesure où son activité demeure répétitive.

N°20B Si une œuvre coûte du travail, peut-on dire que tout travail conduit à une œuvre? Japon, A INTRODUCTION Alors qu'on admet, après quelque réflexion, que produire une œuvre (artisanale, artistique) implique un travail, on serait sans doute étonné d'entendre un ouvrier évoquer comme «son œuvre, l'automobile que produit finalement la chaîne de montage à laquelle il participe.

Certains travaux paraissent ne pas conduire à une œuvre.

1.

QU'IMPLIQUE UNE ŒUVRE? - Elle résulte d'un travail, c'est-à-dire l'activité volontaire d'un être humain, obéissant à un projet.

- Mais le terme n'est en général utilisé que pour désigner des catégories de travaux devenues rares ou considérées comme réservées à certains individus: • l'artisan ou, au moins, l'ouvrier ayant acquis une formation spécialisée de haut niveau (cf.

le «chef-d'œuvre» des compagnons de l'ancien «Tour de France»); 74. »

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