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Les contradictions de l'existentialisme

Publié le 03/04/2012

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Que proposent en fait les philosophies de l'Humanisme athée, si l'on convient d'appeler ainsi l'ensemble des philosophies athées constructives ? Elles donnent une profondeur à la Réalité. L'~tre qu'elles refusent sous l'aspect d'une Transcendance Absolue, est placé dans la Réalité comme une Virtualité secrète que le Progrès ou l'Action va déployer dans le Temps ou dans l'Histoire, et sur laquelle se fondent à nouveau les valeurs...

« ruiner les idées religieuses.

La Science, qui découvre ses limites au contraire, a tendance à revenir vers des idées métaphysiques.

D'autre part, la réussite de la Science confirme les capacités de la connaissance humaine.

Connaître, c'est retrouver dans la diversité l'unité de l'esprit, mais on peut en déduire que c'est retrouver l'identité de nature entre l'esprit et la réalité et ramener l'esprit à un Objet comme les autres.

3 - L'idée de progrès.

La pensée scientifique ne se contente pas de décrire le réel, elle le conquiert.

Cette marche laborieuse laisse penser que la connaissance sera complète un jour et donc que l'Histoire de l'Humanité est la lente mais sûre réalisation du règne de la Raison.

L'idée de progr~s implique toujours qu'un accroissement de connaissance suffit à accrottre la valeur des individus, que la connaissance totale déterminera nécessairement une renaissance morale, ne serait-ce que par le fait d'avoir dissipé les fausses croyances ; tout le mal vient de l'ignorance.

Le progrès de la liberté chez Proudhon, le progrès de l'humanité chez Comte et chez Marx, viennent d'une éducation du peuple.

Mettant immédiatement en pratique ses idées, Auguste Comte institue des cours populaires dans les Mairies de Paris pour enseigner les mathématiques et l'astronomie, premières étapes indispensables pour arriver, le long de la hiérarchie des Sciences, jusqu'à la Sociologie, Science et Morale de la future Société positiviste.

(Cf.

Guide de Logique et Morale: le progrès).

- II- La ruine de la transcendance aboutit à un dileiDIIle : - ou bien, s'il n'y a plus rien au-dessus de l'homme, la Réalité telle qu'elle est, est à la fois l'être et la valeur, et on est obligé d'accepter la déduction juste de celui qui s'installe dans le présent et dans son moi pour en jouir le plus possible, c'est-à-dire qu'en ayant rabattu la valeur dans la réalité, on assiste à la disparition pure et simple de la valeur et oi:J.

nie le progrès, - ou bien on donne une • profondeur • à la réalité ; on fait du progrès la réalisation de virtualités latentes, et on construit une philo­ sophie de la transcendance immanente.

Nous allons développer ces deux points : 1 - Le naufrage des valeurs.

Proust disait dans • La prison­ nière •, traduisant le sentiment naturel : • Il n'y a aucune raison, dans nos conditions de vie sur cette terre, pour que nous nous croyions obligés à faire le bien, à être délicats, même à être polis, ni pour l'artiste à ce qu'il se croie obligé de recommencer vingt fois un mor­ ceau dont l'admiration qu'il excitera importera peu à son corps mangé par les vers ...

•.

Dostoiewsky fait dire à un personnage ( • L'adoles­ cent •) : • Et pourquoi donc devrais-je aimer mon prochain, ou bien. »

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