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Les deux sources de la morale et de le religion, Bergson

Publié le 07/01/2014

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morale
Dans ce texte extrait de Les deux sources de la morale et de la religion, chap. IV (remarques finales), Bergson aborde le thème de l'esprit d'invention mécanique. L'auteur semble, en effet, s'intéresser ici au rôle de la science moderne dans l'élaboration des inventions mécaniques par l'homme. Pour Bergson, il semblerait que l'invention mécanique soit un don naturel qui, bien que limité dans sa progression tant qu'on s'est borné à utiliser des énergies "visibles", ne dépend pas de la science car, bien qu'avec celle-ci sa progression soit rapide, il peut à tout moment s'en séparer car il est distinct et indépendant.Mais en quoi, précisément, est-ce que la science moderne pose problème dans la dépendance ou l'indépendance de l'esprit d'invention mécanique face à celle-ci ? Pourquoi, selon le philosophe, l'esprit d'invention mécanique ne dépend-t-il pas de la science moderne ? Pourquoi et comment peut-il se distinguer, en prenant en compte l'interaction qu'exercent l'un sur l'autre l'esprit d'invention mécanique et la science moderne ?C'est donc ce que nous tenterons de voir tout au long de cette explication. En nous intéressant dans un premier temps à, ce qui fait que pour l'auteur, l'esprit d'invention mécanique est un don naturel, puis à ce qui fait qu'il a pu être limité sans pour autant être dépendant de la science moderne. Et enfin nous tenterons de comprendre comment l'esprit d'invention mécanique peut se mêler à la science moderne sans pour autant perdre son essence, son indépendance.La position de l'auteur est annoncée dès le début du texte : l'esprit d'invention mécanique, en tant que faculté humaine à créer des machines, est un don naturel qui ne dépend pas de la science. Et Bergson appuie sa thèse de l'indépendance de l'esprit d'invention mécanique à l'aide d'une addition d'arguments basés sur des faits et des exemples qui visent à nous convaincre de la force de ses propos. Ainsi, il avance d'abord que "l'homme a toujours inventé des machines, [même] que l'antiquité en avait connu de remarquables" ce qui semble être un propos de nature empirique puisque l'on suppose vraiment que l'homme a inventé des machines depuis l...
morale

« l'indépendance de l'esprit d'invention mécanique par rapport à la science moderne () [...] Pourquoi, selon le philosophe, l'esprit d'invention mécanique ne dépend-t-il pas de la science moderne ? Pourquoi et comment peut-il se distinguer, en prenant en compte l'interaction qu'exercent l'un sur l'autre l'esprit d'invention mécanique et la science moderne ? C'est donc ce que nous tenterons de voir tout au long de cette explication.

En nous intéressant dans un premier temps à, ce qui fait que pour l'auteur, l'esprit d'invention mécanique est un don naturel, puis à ce qui fait qu'il a pu être limité sans pour autant être dépendant de la science moderne.

[...] [...] Et Bergson appuie sa thèse de l'indépendance de l'esprit d'invention mécanique à l'aide d'une addition d'arguments basés sur des faits et des exemples qui visent à nous convaincre de la force de ses propos.

Ainsi, il avance d'abord que l'homme a toujours inventé des machines, [même] que l'antiquité en avait connu de remarquables ce qui semble être un propos de nature empirique puisque l'on suppose vraiment que l'homme a inventé des machines depuis la nuit des temps, depuis toujours.

Puis il ajoute que des dispositifs ingénieux furent imaginés bien avant l'éclosion de la science moderne, et ensuite, très souvent, indépendamment d'elle ainsi il appuie vraiment sur l'indépendance de l'esprit d'invention mécanique par rapport à la science moderne. [...] [...] Ainsi, on sait que d'après Bergson, l'esprit d'invention mécanique est un don naturel faisant parti de l'homme qui a été limité dans sa progression tant qu'on a mis à son service certaines énergies plutôt que d'autres, qui ne furent cependant pas pour autant dépendantes de la science, toutefois, la science permettrait à l'esprit d'invention mécanique de progresser plus rapidement, sans pour autant lui faire perdre son essence et son indépendance.

Mais encore peut-on en discuter.

Il semble alors que d'après ce texte, l'étroite collaboration de l'esprit de la science avec l'esprit d'invention mécanique permette la progression rapide de ceux-ci sans toutefois leur faire perdre leur identité propre et leurs capacités propres car tout deux relèvent d'un monde différent.

[...]. »

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