Les échanges sont-ils pacificateurs ?

offensive contre son ennemi déclaré en opérant une trêve, tandis que l'on peut considérer les échanges d'ordre monétaire comme un flux ininterrompu, inaltérable & incessant: une course à l'infini. Cependant, considérer l'ouverture d'une discussion comme la solution en elle-même serait une méprise. Certes cela permet d'établir un constat de la situation appréhendée & de réunir ses acteurs autour d'une même table, mais n'est en aucun cas suffisante pour garantir la paix. Il faut, pour aboutir à un bilan positif, que le dialogue soit suivit d'actes, dans le cas contraire il est vain: on peut organiser dix pourparlers successifs entre Palestine & Israël, s'ils ne sont pas réalisés parallèlement à des initiatives de chacun des partis, ils sont voués à l'échec. En somme, « un « tiens « vaut mieux que deux « tu l'auras « « selon le proverbe, ce qui signifie qu'une chose obtenue est plus valable que d'autres, attendues ou promises, autrement dit, un progrès, même modique vaut mieux qu'une évolution illusoire plus considérable. On peut dire que les échanges peuvent favoriser la paix selon leur nature (économique, idéologique...) et la façon dont ils sont mis en place. Mais une initiative telle que le Commerce Équitable, principalement entre pays du Nord & du Sud, n'insinue-t-il pas que certains échanges sont davantage porteurs d'une paix -que l'on voudrait universelle que d'autres? Ne suggère-t-il pas en outre que le commerce traditionnel est inégalitaire dès ses origines?