Les films de guerre

• Dans J'accuse (Fr., 1919), Abel Gance dresse un portrait lyrique de l'enfer des tranchées, qui se termine par une scène hallucinée au cours de laquelle, au cri de « Debout les morts ! «, les victimes de l'hécatombe se relèvent. Aux États-Unis, la Grande Parade (1925) de King Vidor décrit l'itinéraire d'un simple citoyen américain plongé dans la tourmente d'un conflit qui le dépasse et dont il reviendra amputé d'une jambe.

• Le passage au sonore permet au cinématographe de multiplier les approches du phénomène de la guerre.

• À l'Ouest rien de nouveau (É.-U., 1930) de Lewis Milestone, qui obtient l'Oscar du meilleur film, et Quatre de l'infanterie (Ali, 1930) de Georg W. Pabst s'inscrivent dans la grande veine pacifiste de l'après-guerre.