Les hommes sont-ils fondamentalement libres ou déterminés ?

« l’exploitation capitaliste de la classe ouvrière était d’autant plus dur que les ouvriers travaillaient sans avoir pleinement conscience du mécanisme de l’exploitation.

Aussi a-t-il donné aux ouvriers une conscience de sois, une conscience d’eux-même et de l’exploitation qu’ils subissaient.

La classe n’est pas en effet une réalité objetive : elle est d’abord une réalité subjective, elle existe d’abord comme une conscience de classe.

Marx, en formant cette conscience espérait que la classe ouvrière mette fin à l’exploitation qu’elle subissait, en abolissant le mode de production capitaliste qui selon lui en était la cause. Comme le verra Sartre plus tard, la misère et la dureté des conditions de travail de produise pas mécaniquement la révolte ; c’est au contraire la prise de conscience des ouvriers de leur exploitation qui permet d’ouvrir l’avenir. La prise de conscience apparaît comme une source de libération en mettant un terme a l’insconscience première qui caractérise l’être objectif soumit aux mecanismes objectifs de la société ou du désir et nous en libère.

A un plan plus fondamentale, c’est la conscience qui introduit dans le flux continu du temps la différence entre un « avant » et un « après », la discontinuité sans laquelle le présent resterait au passé et ne pourrait libérer aucun avenir. L’idée que la conscience et source de libération ne manque pas d’argument pourtant il ne manque pas non plus de philosophes pour nous mettre en garde contre ce qui serait qu’un simple sentiment : la conscience nous donnerai l’impression que nous sommes libre, que notre esprit, par la volonté a le pouvoir de faire ou non certaines choses comme il l’entend ; Mais tout cela ne serait qu’illusion. La conscience n’est-elle pas aussi source d’illusion ?. »