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L'existence est-elle concevable sans amitié ?

Publié le 03/02/2004

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Ils les accompagnent dans les épreuves, apportant soutien, conseils, consolation.L'extrême de l'amitié consiste à risquer sa vie (puisque l'on ne peut pas la donner) pour ses amis. L'homme ne saurait mieux faire. Comme le dit La Fontaine, « c'est au coeur qu'il faut donner le prix »; la raison, devant cette passion, paraît stupide et impotente.Le gâchis Dans l'allégorie de la caverne (aux livres VI et VII de la République de Platon), l'homme qui par « grâce » parvient après maintes douleurs au ciel des « idées » éprouve immédiatement de la pitié, de la compassion pour ses compagnons demeurés prisonniers. Il descend alors vers eux, éprouvant de nouveau de dures souffrances, et tente de les convaincre de remonter avec lui afin que tous parviennent à la béatitude et vérité. Hélas, nul ne le prend au sérieux, et comme il tâche de les délivrer de force (comme la « grâce » en a usé avec lui pour l'emmener en haut), ils se retournent contre lui et le tuent.Entre autres leçons de cette très riche allégorie, retenons celle-ci : trop souvent nous ne savons pas reconnaître nos vrais amis, écouter leurs conseils, et les aimer comme ils le méritent. Appelons ce travers, cette perversion peut-être, le gâchis : mésententes, discordes, divorces, ruptures, trahisons, ingratitude, etc. L'amitié est constamment en grand danger d'être stupidement brisée par notre « démonde la perversité ».

« Le gâchis Dans l'allégorie de la caverne (aux livres VI et VII de la République de Platon), l'hommequi par « grâce » parvient après maintes douleurs au ciel des « idées » éprouveimmédiatement de la pitié, de la compassion pour ses compagnons demeurés prisonniers.Il descend alors vers eux, éprouvant de nouveau de dures souffrances, et tente de lesconvaincre de remonter avec lui afin que tous parviennent à la béatitude et vérité.Hélas, nul ne le prend au sérieux, et comme il tâche de les délivrer de force (comme la «grâce » en a usé avec lui pour l'emmener en haut), ils se retournent contre lui et letuent.Entre autres leçons de cette très riche allégorie, retenons celle-ci : trop souvent nousne savons pas reconnaître nos vrais amis, écouter leurs conseils, et les aimer comme ilsle méritent.

Appelons ce travers, cette perversion peut-être, le gâchis : mésententes,discordes, divorces, ruptures, trahisons, ingratitude, etc.

L'amitié est constamment engrand danger d'être stupidement brisée par notre « démonde la perversité ». CITATIONS: « L'amitié (considérée dans sa perfection) est l'union de deux personnes liées par un amour et un respect égauxet réciproques.

» Kant, Doctrine de la vertu, 1797. « Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en répondant : "Parce quec'était lui ; parce que c'était moi." » Montaigne, Essais, 1580-1588. Montaigne célèbre ici l'extraordinaire amitié qui le liait à La Boétie.

Amitié douce et sincère pour un ami librement choisi, amitié constante, que n'est venuetroubler aucune dispute ; amitié par le moyen de laquelle leurs âmes se tiennent unies, « se mêlent » et seconfondent.

L'ami est bel et bien l'alter ego, « l'autre moi ». « Avec ton ami, tu dois aborder tous les sujets.

Mais le premier sujet de tes réflexions, ce doit être ton ami lui-même.

» Sénèque, Lettres à Lucilius, der s.

apr.

J.-C. « Si tous les hommes savaient ce qu'ils disent les uns des autres, il n'y aurait pas quatre amis dans le monde.

»Pascal, Pensées, 1670 (posth.). »

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