L'existentialisme est un humanisme

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T02                                                          Questions d’approfondissement

(Sartre – L’existentialisme est un humanisme)

Travail individuel et il ne sera pas accepté de rendu via internet.

La restitution se fera contre émargement sur une liste.

1) Les différents types d’existentialisme.

- Il y’a deux types d’existentialisme. Tout d’abord l'existentialisme athée qui prend pour point de départ l’inexistence de Dieu. Elle déclare que l’homme ne peut être défini avant son existence. Cela veut dire que l'homme apparaît dans le monde, existe et se définit après. Si l'homme ne peut être défini au commencement de son existence, c'est qu'il n'est en premier lieu principalement \"rien\", et qu'il devient ensuite toujours tel qu'il choisit de se faire.

S’opposant à l’existentialisme athée, l’existentialisme chrétien est marqué par une profonde opposition entre l'humain, faible et angoissé et Dieu qui est absolu et transcendant. L'objectif de la vie est ainsi de se rapprocher de Dieu et d'essayer d'atteindre sa perfection en devenant un chrétien authentique. En effet pour eux, l’homme est condamné à vivre de manière absurde si dieu n’existe pas.

2) Les différentes critiques auxquelles Sartre répond. Les trouvez-vous justifiées ?

- Sartre subis différentes critiques adressées contre son existentialisme. 

Pour les marxistes, l’existentialisme est une philosophie de l’impuissance, inactive. Une philosophie bourgeoise et contemplative. Mais aussi une philosophie individualiste. Or, pour Sartre, sa philosophie est fondée sur l’action libre et ne saurait être réduite à la contemplation. En effet son existentialisme se base sur l’action dans laquelle l’homme se forge puisque     « L’homme n’est d’abord rien. Il ne sera qu’ensuite, et il sera tel qu’il se sera fait ». Sur le fond, on peut donner raison aux critiques marxistes : l’existentialisme est en effet un individualisme.

Pour les philosophes catholiques, l’homme n’est rien sans Dieu et son absence      retire tout espoir à l’homme et le condamne à une vie absurde. Ce reproche est bien justifié et Sartre loin de vouloir cacher sa vison athéiste, argumente en exposant l’incohérence de la présence de Dieu avec l’hypothèse de départ de l’existentialisme : « L'existence précède l'essence ».

3) Les réponses de Sartre. Les partagez-vous ?

- Je partage bien ses réponses lorsqu’il affirme que c’est à l’homme lui-même de se définir et que c’est grâce au néant que la condition humaine, en tant que liberté, peut-être. Cependant je reste indécis sur sa réponse aux critiques catholique, Sartre prétend que l’homme est fatalement « délaissé». Par conséquent, il en déduit la conséquence du principe athée \"Dieu n'existe pas\". Le pessimisme généré par sa vision d'un monde sans dieux est bien réel, révélant même les contradictions entre la philosophie existentielle et l'existence des dieux.

4) Montrer les liens entre l’angoisse, le quiétisme du désespoir et la liberté chez Sartre.

- Chez Sartre, la forme que prend la conscience de la liberté est l’angoisse. C’est dans l’angoisse que l’homme prend conscience de sa liberté. En effet l'angoisse est le vertige de la liberté se découvrant elle-même. L'homme se rendant compte que sa liberté lui confère un pouvoir infini est saisi d'une angoisse qui, si elle est vécue authentiquement, le mènera à l'action responsable. Par elle, l'homme s'aperçoit qu'il est au fondement de ses propres actes et a donc le sentiment douloureux, mais aussi épanouissant, de sa propre liberté. L’angoisse me révèle donc comme être libre, ou : l’homme s’angoisse, parce qu’il est libre.