L’historien fait il l’histoire ?
Publié le 27/05/2012
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Aujourd’hui pour comprendre l’Histoire et ses évènements, nous avons besoin d’une retranscription de celle-ci. Des faits du passé nous sont rapportés pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. Des questions peuvent subsister, comme par exemple expliquer pourquoi la Révolution Française de 1789 a-t-elle eu lieu ? La solution s’explique par le passé ; la pauvreté qui gagnait du terrain, le mécontentement de la monarchie qui subsistait et la volonté de renverser le pouvoir. Pour cela, il y à l’historien, qui cherche, analyse et tire des conclusions pour nous apporter des réponses et retranscrire une Histoire, qui est la notre. Pour retranscrire tout cela, l’historien a besoin d’une objectivité la plus totale.

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dans laquelle nous vivons, alors le passé lui même n’existe plus et la vérité absolue n’existe
plus.
La seconde hypothèse que nous pourrions nous poser, est la soumission de l’historien à une
histoire commune à tous, pour laquelle il doit simplement ce contenter de la retranscrire.
Comme avait dit Georges Sorel : “ L’ historien n'a pas à délivrer des prix de vertu, à proposer
des projets de statues, à établir un catéchisme quelconque ; son rôle est de comprendre ce qu'il
y a de moins individuel dans les événements “ .
Pour certains l’histoire du passé est la production d’un discours qui s’alimente dans le passé
humain ; un passé commun.
Cette hypothèse nous ramène, à la double signification du mot
“sens“.
D’un part ce mot demande la signification de l’histoire pour nous, “ Quel sens à t elle
“ ? Question qui nous renvois au rôle de l’historien : - se poser des questions ; - établir les faits
et leurs chronologies ; - interpréter les causes et les conséquence ; et qui par conséquent réfute
l’hypothèse de l’historien transmetteur d’un passé.
D’autre part, la trajectoire de l’histoire “
Dans quel sens va t’elle ? “ Question qui nous renvois à la seconde hypothèse, de l’historien
juste interprète.
Nous serions alors dans une trajectoire (une logique) linéaire, ou il n’y aurait
aucune évolution.
Cette interprétation du “sens“ de l’histoire donnerais lieu à un temps
circulaires et répétitif.
Cette hypothèse a été réfuté car à plusieurs reprise l’innovation de
l’homme (ex : la révolution industrielles ; la révolution française) a prouvé que notre société
était renouvelable, cela nous ramènes à l’idée précédemment évoquer de l’histoire reflet de la
société.
Une autre logique pourrait démontrer que l’historien n’est seulement la que pour transmettre un
patrimoine : la logique extrahumaine.
En imaginant que Dieu serait la source de toute choses,
cela signifierait que nous serions dans un temps prédéfinit avec un début : la Genèse ainsi
qu’une fin : l’Apocalypse.
Cela permettrait d’expliquer que l’historien ne fait que transmettre
l’histoire d’une définition, sans pouvoir la modeler, car elle serait déjà écrite.
Cependant à la fin
de la période positiviste (fin XIXème siècle) les sociétés ont évolué, laissant de coté, l’idée
d’une vie éternelle après la mort, au paradis, pour une logique de temps en spirale.
La société
d’aujourd’hui se base sur le principe d’une trajectoire à spirale, ce qui expliquerait la répétition
de certain événement, toutefois modifier grâce aux améliorations de la société.
Cette logique
réfute dans un même temps la seconde hypothèse de l’historien comme simple passeur de
l’histoire, néanmoins contrôlé par les politiques.
En conclusion de la question, “Est ce l’historien qui fait l’histoire ?“ nous ne pouvons
répondre ni par oui, ni par non.
Au travers de ces deux axes, nous avons vu quels sont les rôles
de ce dernier, ainsi que ses possibilités.
Dans un premier temps nous avons constaté que l’histoire n’était pas fait par l’historien, mais
qu’il pouvait la remodeler, selon son “enquête“ personnelle de l’histoire.
Dans un deuxième temps nous avons démontré que l’historien n’était qu’un enseignant (il se
contente de transmettre) du passé des hommes, mais qui cependant été basé sur les fondements
d’une société, ses croyances et ses évolutions, qui néanmoins est contrôlé par les politiques.
Pour finir je dirais que l’historien ne peux faire l’histoire car il est soumis a des politiques, ainsi
qu’à la société de son époque, mais il ne se contente pas seulement de transmettre le passé
qu’est notre histoire ; l’historien fait son enquête sur les événements des hommes pour qu’ils
deviennent histoire, dans le respect et la logique de la société qui l’entoure..
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