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L'homme n'est pas originairement moral

Publié le 29/09/2013

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- En conséquence, la moralité est le devoir, la loi. Cependant, l'homme possède « des penchants et des instincts « qui empêchent sa raison morale de se manifester. Cette raison morale ne surgit que dans le conflit qui existe en l'homme et qui constitue sa double dimension : la passion et la raison. C'est seulement lorsqu'il a réussi à surmonter volontairement ses passions qu'il devient un être moral. La fin du texte est en ce sens significative : si les vices sont en quelque sorte inhérents à la nature humaine, ils naissent davantage de la culture que de la nature. Mais c'est pourtant hors de cet état de nature que l'homme peut achever sa vocation d'homme : la liberté et la moralité.

1. Dégagez l'idée principale du texte et les étapes de son argumentation.

2. Expliquez ce que signifie :

a. «l'homme par nature n'est pas du tout un être moral«.

b. «il possède des penchants et des instincts qui le poussent d'un

côté bien que la raison le pousse du côté opposé «.

c. «l'état de culture fait violence à la nature«.

d. « innocent « dans le contexte.

3. Être moral, est-ce contrarier ou suivre sa nature ?

« des événements autour de nous.

Bref, le monde d'objets dans lequel nous vivons (:;t: acquis, artificiel) ; - la nature comme essence, c'est-à-dire comme l'ensemble de propriétés ou de caractères qui définissent originairement un être.

C'est ainsi qu'on évoque l'existence d'une nature humaine présente en tout homme, com­ mune à tous les hommes (:;t: acquis, culture); - la nature comme principe normatif, c'est-à-dire« les lois de la nature» qui seraient universelles, non écrites mais inscrites en tout être.

• moral : conforme à la morale, qui est la théorie du bien et du mal.

• devient: le verbe devenir s'oppose à être.

Le devenir implique le chan­ gement (:;t: stabilité).

• raison : entendement, bon sens ; vient du latin ratio qui signifie « cal­ cul».

La raison est la faculté de raisonner, de former des idées et de les agencer logiquement.

La raison implique ainsi : - la logique (faculté de raisonner) ; - la valeur normative (faculté de bien juger) ; - le contraire de la foi, de la croyance (faculté de connaître).

• concepts : idées abstraites et générales.

• devoir : ce qui doit être ou être fait.

Le devoir implique la morale et la notion d'obligation.

• loi: -la règle au sens juridique ou loi positive ; -la loi morale qui s'impose à la conscience sous la forme d'un impératif catégorique (cf Kant); - la loi nécessaire ou loi naturelle (les lois scientifiques).

• impulsions : ce qui pousse vers, ce qui met en mouvement.

Ce sont les tendances irrésistibles, les instincts, les penchants.

• vices : étymologiquement, ce mot signifie « tare » ou « défaut ».

Mais il a aussi une connotation morale qui désigne une disposition au mal et s'oppose à la vertu, disposition au bien.

• innocent : vient du latin nocere, « nuire ».

L'innocent est celui qui ne nuit pas.

On peut alors distinguer : - l'innocent= celui qui ignore le mal, celui qui est pur; -l'innocent= le candide, le naïf (avec parfois une connotation péjorative) ; - l'innocent= celui qui n'est pas coupable.

• destination : ce pour quoi une personne ou une chose est faite, sa rai­ son d'être.

• Idée directrice Kant pose ici la question de l'origine de la morale en l'homme : est­ elle innée ou acquise ? L'homme naît-il avec la connaissance spontanée du bien et du mal ou doit-il l'acquérir par la culture?. »

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