L'humilité est-elle un signe de faiblesse ?

« L'humilité n'est pas un signe de faiblesse • --· L'humilité n'est pas un signe de faiblesse mais une preuve de force morale.

L'homme sage doit reconnaître qu'il y a une infinité de choses qui le dépassent.

Seuls les sots se croient supérieurs.

Il faut être humble pour philosopher J e ne sais qu'une (( seule chose, c'est que je ne sais rien>>, dit Socrate.

L'acte fonda­ teur de la philosophie est un acte d'humilité.

L'on ne peut éprouver le désir de connaître, de penser que si l'on recon­ naît d'abord que l'on est ignorant et que nos facul­ tés sont limitées.

Il faut une certaine humilité pour désirer la sagesse, la vérité, le bien, plu­ tôt que les honneurs et les biens matériels: -~ ; •, ccL:hu rtJilité sert à agir avec puissance.» Lao-tseu, Tao te King Les honneurs sont vains ((L e temps de la vie de l'homme, un instant; sa substance, fluente; ses sensations, indistinctes; l' assem­ blage de tout son corps, une facile décomposi­ tion; son âme, un tour­ billon; sa renommée, une vague opinion» (Pen­ sées pour moi-même).

Marc-Aurèle était empe­ reur.

Et pourtant, il avait une conscience aiguë de ' la vanité des · honneurs et des choses terrestres.

Le s incertitudes de notre destinée doivent nous inciter à l'hu­ milité.

La moralité exige l'humilité ((T oute bonté chez l'homme étant toujours imparfaite, la loi rendue visible par un exemple humilie cepen­ dant toujours mon orgueiL» Kant, dans la Critique de la raison pra­ tique , explique comment la vue d'un homme ver­ tueux qui accomplit une bonne action désinté­ ressée est une leçon pour l'amour-propre.

On ne peut accepte:r de se soumettre à la loi morale, au devoir de faire le bien, qu 'en fai­ sant preuve d'humi­ lité.

Il faut de l'humilité pour accepter de se soumettre à la loi morale et pour reconnaître que l'on ne sait rien.

L'humilité est le début de la sagesse.

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