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Libéralisme (analyse et critique de la doctrine)

Publié le 12/02/2016

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Marx, dont toute l'œuvre vise à condamner sans appel le libéralisme économique, reconnaît cependant ses vertus. La libre entreprise, la concurrence, la défense des intérêts privés sont autant de moyens de stimuler la production de richesses. Sans ces richesses, l'homme est soumis au milieu naturel, à ses propres besoins. Il n'est pas libre. Mais, à partir du moment où le libéralisme a su produire l'industrie, le libre-échange, il faut passer à autre chose. Selon Marx, le libéralisme n'est qu'une étape dans l’histoire
de l’humanité. Il doit lui succéder une autre façon de concevoir les rapports économiques: les richesses créées par les travailleurs, au lieu de bénéficier seulement aux patrons, doivent être réparties équitablement entre tous les acteurs de la vie économique. C'est ainsi, et seulement ainsi, que l'économie peut rejoindre la morale: les hommes, tous ensemble, concourront à leur bien-être. La morale exige donc qu'il n’y ait pas plus d exploitants que d’exploités, que chacun puisse tirer le juste profit de son labeur.

« 1------1 1 Le libéralisme économique n'a au cune morale •:[·]~1 C'est la recherche continuelle du profit qui est le fondement même du libéralisme.

Au nom de ce profit, les acteurs économiques justifient des actions qui vont à l'encontre de toute moralité et du respect que l'on doit à autrui.

Le libéralisme Chacun est libre d'agir lib ertés de chacun, le est le pouvoir de telle sorte que son ac- respect de la person ne.

de tout faire tion lui apporte le plus En philosophie, la li- de profit possible.

Le libéralisme berté ne se définit est la négation pas comme le pouvoir de Il ne suffit pas des libertés d'obéir à des lois tout faire, mais comme pour être moral Le libéra lisme écono· la possibilité d'agir en sui- mique suppose mal- vant ce que nous dicte l' existe sans doute des gré tout un grand nombre notre raison.

Il n'y a pas lois qui régissent les de contraintes: contrain- marchés , les entreprises , te liée à la concurr ence , •Le respect de la loi ou de le monde du travail.

Mais contrai nte imposée par la liberté a servi à justifier ce n'est pas en respec- les monopoles dominant la répression policière des tant ces lois que la mo- les marchés , contrainte grtves en Am6rlque .• ralité est sauve.

En effet , imposée par les marchés Maurice Merleau-Ponty la libr e quête du pro - eux -mêmes.

Au nom de fit , même si elle S1ins- celles -ci , les producteurs de liberté sans règles mo- crit dans le cadre de peuvent explo iter les sa- raies.

Le libéralisme , la l égali té , échappe aux lariés, les licencier quand quant à lui, n'obéit qu ,à principes fondamen- bon leur semble.

Le li- lui -m ê me.

n repose sur taux de la moral e: la béralisme trahit donc le un principe éléme n - reconnaissance réci - droit qu'a tout individu taire: le < Jaisser -fair e».

proqu e des droit s, des de travail ler.

L e libéralisme économique n'a aucune morale.

- Même s'il respecte les lois établies , il est libre , au nom du profit , èle faire violence à autr ui et d'explo iter les ge ns .. »

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