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Liberté et démocratie

Publié le 15/05/2013

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1.2 La pensée Judéo-chrétienne Aspect Moral La conscience est le lieu de jugement et de discernement. Il y a une méfiance extrêmement puissance du judaïsme pour la monarchie. Distinction entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel, pas d'amalgame, celui qui détient le pouvoir temporel n'est pas tout puissant. 2 eme aspect : Le judaïsme et le christianisme apporte une hiérarchie avec un ordre de la loi (hiérarchie entre une loi éternelle et une loi naturelle (les principes que l'on retrouve dans les 10 commandements) . Dans le christiannisme on rajoute un 3 eme échelon, le droit positif : il retranscrit les grands principes du droit naturel. Avec le judaïsme on voit apparaitre une transcendance d'une norme. Loi éternelle > loi naturelle > droit positif 3 eme aspect : L'égalité entre les hommes (« crée à l'image de dieu «). La justice. Reprise ensuite > la justice sociale. St Thomas d'Aquin Il parle de la justice : Pour lui, la justice c'est rendre à chacun ce qui lui est du. Il va formaliser deux concepts d'égalité : Une égalité arithmétique Une égalité géométrique : égalité de rapport Il va y avoir la justice : Commutative (a=b) : celle qui marche dans le commerce : égalité stricte de valeur Distributive (a/b=c/d) justice qui prend en compte des proportions (on donne aux personnes en fonction de leur place dans la société. On l'appelle aujourd'hui la justice sociale. Corrige la raideur de la justice commutative.

« 1.3.1 Locke contre Hobbes Hobbes est le grand défenseur de l’absolutisme et Locke le père du libéralisme moderne. Hobbes : L’homme est de la matière, ce sont des lois mécanique qui régissent les rapports des hommes entre eux, lorsqu’on met ensemble les rapports des hommes : c’est la guerre de l’un contre tous.

L’état de nature est un Etat de guerre.

Les hommes ne pensent qu’à une seule chose, sa survie, il se sent menacer.

Il y a une peur viscérale de la vie en société.

Pour Hobbes, les hommes vont essayer de s’organiser pour survivre.

Du coup on va établir des contrats : la vie en société est une vie sous contrat.

Le droit est purement contractuel ou conventionnel.

On va mettre en place un pouvoir de coercition.

L’état a tout le pouvoir.

Je ne peux pas contester le pouvoir absolu de cette personne ou de cet état.

Pour Hobbes, il n’y a pas de société civile.

Etat très puissant : Le Léviathan. Pour Locke : L’état de nature définit la liberté.

L’être humain est libre.

Ceci va induire des comportements différents.

Protéger leur liberté et jouir de leurs biens pousse les hommes à s’organiser en société.

Si on a un état tout puissant, il écrase la liberté de l’être humain. La propriété privée est sacré et inviolable, on ne va jamais les sacrifier au nom de l’Etat.

Les conséquences : Les individus confient à l’Etat le rôle de protéger leur liberté, il y a une possibilité de rébellion. Totalitarisme : [...]   le   totalitarisme   diffère   par   essence   des   autres   formes   d'oppression politique que nous connaissons, comme le despotisme, la tyrannie   et   la   dictature.

  Partout   o ù  celui­ci   s'est   hiss é  au   pouvoir,   il   a   engendr é  des   institutions   politiques   enti èrement   nouvelles,   il   a   d étruit   toutes   les   traditions   sociales,   juridiques   et   politiques   du   pays   :   le   r égime   totalitaire   transforme   toujours   les   classes   en   masses,   substitue   au   syst ème   des   partis,   non   pas   des   dictatures   à  parti   unique,   mais   un   mouvement   de   masse,   d éplace   le   centre   du   pouvoir   de   l'arm ée   à  la   police,   et   met   en   œuvre   une   politique   étrang ère   visant   ouvertement  à la domination   du monde.

  Les r égimes totalitaires   actuels sont n és   des syst èmes  à parti unique   ; chaque fois que ces derniers sont devenus vraiment   totalitaires,   ils   se   sont   mis   à  agir   selon   un   syst ème   de   valeurs   si   radicalement   diff érent de tous les autres qu'aucune de nos cat égories utilitaires, que ce soient   celle de la tradition, de la justice, de la morale, ou de celles du sens commun, ne   nous est  plus d'aucun secours pour nous accorder  à leur ligne d'action, pour la   juger ou pour la pr édire. [...]. »

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