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LIBERTÉ ET SOCIÉTÉ

Publié le 21/02/2012

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Etre libre dans la société, c'est être soustrait à toute contrainte arbitraire et tyrannique de la part de l'État. Nous savons que, selon SPINOZA, la liberté est inséparable de la nécessité rationnelle. Celui qui n'est pas guidé par la raison n'est pas libre. Or si la cité juste est celle dont la législation est inspirée par la raison, il est clair que l'obéissance aux lois réalise la liberté même du citoyen ou du sujet. Il va de soi que cette liberté se trouve ruinée avec une société barbare et gouvernée par des despotes.
 

« cependant pas des esclaves; car les ordres des parents sont inspires avant tout par l'interet des enfants.

Il existe donc, selon nous, une grande diffe- rence entre un esclave, un fils, un sujet, et nous formulerons les definitions suivantes l'esclave est oblige de se soumettre a des ordres fondes sur le seul interet de son maitre; le fils accomplit sur ]'ordre de ses parents des actions qui sont dam son interet propre; le sujet enfin accomplit sur ]'ordre de la souveraine Puissance des actions, visant a l'interet general et qui sont par consequent aussi dans son interet particulier. Baruch SPINOZA, Trate des autorites theologique et politique (1670). 1.

Le pouvoir de 1'Etat. SUJETS DE REFLEXION 11 Analyser la structure du texte. 2 / Montrer ce que SPINOZA entend par esclave.

L'obeissance est-elle resdavage? 3/ Quelles sont les conditions de la liberte selon l'auteur? La societe industrielle contemporaine compromet parfois le fibre epa- nouissement des individus qui sont soumis it toutes sortes de contraintes ignorees de leurs peres. MARCUSE a brosse un tableau peu flatteur de cette societe en insistant sur la repression, a ses yeux excessive, qui s'abat sur chacun de see membres Cette « sur -repression» serait la consequence du principe freudien de realite qui refoule les instincts natnrels, ou plus exactement l'effet du principe de rendement qui regit les sodetes industrielles avancees.

Aucune possibilite ne serait laissee it l'homme pour satisfaire see tendan- ces instinctives les plus profondes.

Dans le texte suivant, MARCUSE reflechit sur les conditions d'une societe non-repressive. 94.

L'ORDRE NON-REPRESSIF L'ordre non-repressif est essentiellement un ordre d'abondance : la contrainte necessaire est operee par le« superflu» plutet que par le besoin. Seul un ordre d'abondance est compatible avec la liberte.

Sur ce point, les critiques idealistes et materialistes de la civilisation se rejoignent.

Us pensent tous deux qu'un ordre non-repressif ne devient possible qu'au plus haut degre de maturite de la civilisation, lorsque tons les besoins fonda- mentaux peuvent etre satisfaits avec une depense minimum d'energie cependant pas des esclaves; car les ordres des parents sont inspirés avant tout par l'intérêt des enfants.

Il existe donc, selon nous, une grande diffé· renee entre un esclave, un fils, un sujet, et nous formulerons les définitions suivantes : l'esclave est obligé de se soumettre à des ordres fondés sur le seul intérêt de son maître; le fils accomplit sur l'ordre de ses parents des actions qui sont dans son intérêt propre; le sujet enfin accomplit sur l'ordre de la souveraine Puissance des actions, visant à l'intérêt général et qui sont par conséquent aussi dans son intérêt particulier.

Baruch SPINOZA, Traité des autorités théologique et politique (1670).

1.

Le pouvoir de l'État.

SUJETS DE RÉFLEXION 1 1 Analyser la structure du texte.

21 Montrer ce que SPINOZA entend par esclave.

L'obéissance est-elle l'esclavage? 31 Quelles sont les conditions de la liberté selon l'auteur? La société industrielle contemporaine compromet parfois le libre épa· nouissement des individus qui sont soumis à toutes sortes de contraintes ignorées de leurs pères.

MARCUSE a brossé un tableau peu flatteur de cette société en insistant sur la répression, à ses yeux excessive, qui s'abat sur chacun de ses membres Cette« sur-répression» serait la conséquence du principe freudien de réalité qui refoule les instincts naturels, ou plus exactement l'effet du principe de rendement qui régit les sociétés industrielles avancées.

Aucune possibilité ne serait laissée à l'homme pour satisfaire ses tendan­ ces instinctives les plus profondes.

Dans le texte suivant, MARCUSE réfléchit sur les conditions d'une société non-répressive.

94.

L'ORDRE NON-RÉPRESSIF L'ordre non-répressif est essentiellement un ordre d'abondance : la contrainte nécessaire est opérée par le« 11uperflu » plutôt que par le besoin.

Seul un ordre d'abondance est compatible avec la liberté.

Sur ce point, les critiques idéalistes et matérialistes de la civilisation se rejoignent.

Ils pensent tous deux qu'un ordre non-répressif ne devient possible qu'au plus haut degré de maturité de la civilisation, lorsque tous les besoins fonda· mentaux peuvent être satisfaits avec une dépense minimum d'énergie. »

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