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L'imitation. Ses différentes formes.

Publié le 15/09/2014

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D'après l'attitude de celui qui imite, on distingue une imitation con­sciente et volontaire et une imitation inconsciente et involontaire. Entre les deux nous pouvons distinguer une imitation inconsciente mais volontaire.

On ne songe ordinairement qu'à la première : celle du parvenu qui se conforme aux gestes du milieu dans lequel sa fortune lui a permis d'entrer; celle de l'écolier qui, d'après le texte d'un auteur latin clas­sique construit des phrases analogues.

 

Mais la seconde a une tout autre importance et aboutit à des résultats bien meilleurs. C'est sans le savoir comme sans le vouloir que l'enfant imite ceux qui l'entourent, et tandis que, sans effort, il se conforme exactement au type de son milieu, prend son accent, ses idées, son allure, il sera bien difficile à un adulte de se faire, par une imitation réfléchie, de nouveaux comportements.

« 1{i2 PSYCHOLOGIE l 'œuvre d'imitation s'introduit toujours quelque chose de nouveau et d'original.

Dans l'imitation, le modèle ou le maitre n'est donc pas tout.

l'imi­ tateur et le disciple fournissent aussi leur apport.

Ainsi, lorsque j'adopte votre prononciation, c'est toujours avec mes organes que je parle, et conime ils diffèrent des vôtres, j'ai beau me guider d'après vos manières, il restera toujours dans ma façon de parler quelque chose qui me sera personnel.

De même, lorsque nous faisons nôtre le sentiment exprimé par le héros d'un roman ou d'un drame, nous restons nous-mêmes : c'est avec tont notre passé que nous vibrons, et par conséquent avec des tonalités qui nous sont propres.

Au spectacle de la douleur ne répond pas en nous un écho fidèle; ce sont nos puissances personnelles de souffrir qui sont libérées, et l'accompagnement qu'elies font à l'état de conscience qui les a déclenchées n'est jamais en accord parfait avec lui.

Loin donc de présenter la simplicité de l'opération mécanique, 1 'imi­ tation se révèle complexe comme le virnnt.

Elle est, en fait, de nature vitale et, comme le vivant, elle se diversifie en formes d'une variété infinie.

Nous ne signalerons que les principales.

* * * D'après l'attitude de celui qui imite, on distingue une imitation con­ sciente et volontaire et une imitation inconsciente et involontaire.

Entre les deux nous pouvons distinguer une imitation inconsciente mais volontaire.

On ne songe ordinairement qu'à la première : celle du parvenu qui se conforme aux gestes du milieu dans lequel sa fortune lui a permis d'entrer; celle de l',écolier qui, d'après le texte d'un auteur latin clas­ sique construit des phrases analogues.

Mais la seconde a une tout autre importance et aboutit à des résultats bien meilleurs.

C'est sans le savoir comme sans le vouloir que l'enfant imite ceux qui l'entourent, et tandis que, sans effort, il se conforme exactement au type de son milieu, prend son accent, ses idées, son allure, il sera bien difficile à un adulte de se faire.

par une imitation réfléchie, de nouveaux comportements.

L'imitation volontaire mais insconsciente se rencontre chez celui qui tient en haute estime un modèle et voudrait lui ressembler, mais ne s'évertue pas pour autant à copier ses gestes et à répéter ses paroles.

C'est ainsi que, en écrivant, nous imitons nos auteurs préférés rnns d'ailleurs tomber dans le pastiche ou dans le plagiat.

• * * D'après la catégorie des fonctions dont l'exemple d ·autrui déclenche en nous le jeu, nous pouvons distinguer trois sorteo cl 'imitation corres­ pondant aux trois parties classiques de la ps~~chologie : une imitation d'action, une imitation de pensée et une imitation de sentiment 011 sym­ pathie.

Portés comme nous le sommes à rnir dans la copie le type même de l'imitation, nous trouverons sans doute la forme cl 'imitation la plus simple dans la reproduction des actes ou des.

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L'en-. »

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