L’individu est-il plus important que la communauté?

« La société est plus importa nt e que l'individu •~t·H• L'individu ne pourrait pas vivre en dehors de la société.

Celle-ci constitue le seul cadre dans lequel il peut affirmer ses droits et s'épanouir.

De plus, la société détermine notre comportement sous bien des aspects et ses règles transcendent l'individu.

Il n'y a pas d'individu sans cité A ristote le disait déjà: l'homme est un ani­ mal social.

«La société est une réalité naturelle, et l'homme est par nature un être fait pour •Il est évident que la cité existe par nature et qu'elle est antérieure à l'individu .• Aristote, La Polit ique vivre en société».

L'in­ dividu n'es t pas conce­ vable en dehors de la société .

«L'homme qui ne fait pas partie d'une cité est ou une brute ou un Dieu.» L'individu ne se réalise que dans e &roupe P our Hegel , l'État est une réalité supé­ rieure à l'individu.

Il est la manifestation concrète de la raison universelle.

L'individu n'ac quiert d'exis tenc e véritable­ ment objective qu 'en tant qu 'il participe à la vie de l 'État: «Tout ce que l'homme est, il le doit à l'État: c'est là que réside son être.» Dans un autre registre, Auguste Comte pense gue la famille et la société sont la condition de base de la vie humaine.

L'al­ truisme doit donc l'em­ porter sur l' égoïsme.

La société transcende l'individu P our Émile Dur ­ kheim, la société n'est pas seulement la somme des individus qui la composent , mais une réalité indépendante qui les transcende.

En effet, to ut individu que nous soyons, nous ne cessons d 'obéir à des règl es, des coutumes, des manières de pen­ ser et d' agir qui ne nous appartiennent pas en propre mais qui nous vie nnent de la société.

Le premier de ces déterminismes sociaux est le langage.

La société est antérieure et su pér ieu re à l'individu.

Notre langage , nos pensées, nos comp ortements nous viennent du groupe auquel nous appartenons.. »