« L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ». Que pensez-vous de cette affirmation?
Publié le 24/07/2009
Extrait du document
Voilà pourquoi les impératifs sont seulement des formules qui expriment le rapport de lois objectives du vouloir en général à l'imperfection subjective de la volonté de tel ou tel être raisonnable, par exemple de la volonté humaine. « Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs, p. 125 (Éd. Delagrave). Kant reconnaît la transcendance du Devoir, mais en quelque sorte, il l'intériorise en la ramenant à la transcendance, dans l'être humain, de la Raison par rapport aux mobiles empiriques. Tout dans la nature obéit à des lois. Mais l'homme seul est capable d'agir d'après la représentation des lois. Cette représentation entre en conflit, chez lui, avec « les entraves subjectives « qui viennent de ces mobiles empiriques, tels que ceux de la sensibilité, de l'intérêt, de la prudence, etc.' et c'est ce qui explique que la loi de la raison prenne pour lui la forme d'un impératif, c'est-à-dire d'un commandement et, en quelque sorte, d'une contrainte. Mais l'impératif moral a un caractère tout à fait spécial : c'est un impératif catégorique.
«
« L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté .
Que
pensez-vous de cette affirmation ? >>
DIRECT IONS DE RECHERCHE
• Position de Spinoza .
- Lettre 58 à Scholler : « J'appelle libre une chose qui est
agie par la seule nécessité de sa nature, contrainte celle qui
est déterminée par une autre à exister et à agir.
»
- « Éthique » 1.
Selon Spinoza tous les modes, tous les accidents sont
reliés à la substance par une nécessité rationne lle; tout ce qui
est possible est.
L'homme, mode fini parmi les autres, n'a de
sens que par cette totalité ; l'id ée qu'il s'en fait à l'o ccasion
de ses sensations (connaissance du premier genre) est inadé
quate ; c'est par la conscience du deuxième genre (connais
sance par la raison) qu'il comprend la nécessité des choses;
mais c'est au stade de la connaissance du troisième genre
(cel le du «saint », du « mystique ») qu'il ia saisit directement,
par une expérience intime : en même temps qu'ilia comprend,
il la veut, et atteint par là à la vraie liberté : la volonté de
l'homme s'identifi e alors à celle de la « substance » (de
«D ieu»).
• Position de Kant.
Cf 3e maxime : « Agis toujours de telle sorte que tu consi
dères ta volonté raisonnable comme instituant une législation
universe lle.
»
- L'obligation morale postule « la liberté ».
(Pourquoi ?
Comment ? En quel se ns?).
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- « L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté » Rousseau
- Rousseau écrit: l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. Cette liberté vous paraît-elle être la condition de la moralité ?
- PODCAST: « L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. » J.-J. Rousseau (1712-1778), Du Contrat social
- L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. Rousseau.
- l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. Rousseau, Jean-Jacques. Commentez cette citation.