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Rousseau écrit: l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. Cette liberté vous paraît-elle être la condition de la moralité ?

Publié le 27/02/2008

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rousseau

Rousseau écrit: l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. Cette liberté vous paraît-elle être la condition de la moralité ?

Voilà pour le fond marxiste de la théorie,

lequel permet de s'autoproclamer représentant

du camp des réformateurs, opposés à une droite

conservatrice et liberticide. Voilà aussi pourquoi,

précisément, il y a une tradition de haine

de l'école qui a toujours existé sur cette rive de

la pensée politique.

La conséquence qui en est tirée est cependant

d'inspiration individualiste. Après l'échec tragique

des projets stalinien et maoïste, il n'est

plus possible aujourd'hui de préconiser une

transformation radicale des hommes, et les révolutionnaires

d'hier doivent eux-mêmes mettre en

avant la liberté individuelle. C'est pourquoi le

pédagogue réformateur présuppose que l'enfant

doit seulement être révélé à lui-même. Selon lui,

le rôle du maître idéal est purement négatif.

rien faire qui puisse brimer la spontanéité de son

élève, son authenticité : telle pourrait être sa

devise. Dorénavant, la tâche du maître est de

révéler, de maintenir une liberté déjà présente.

S'ouvre alors la voie d'une exigence absolue de

respect des différences que l'école devrait

prendre en considération. Apparaît ensuite la

nécessité de mettre à mal la place symbolique du

maître, qui devra apprendre à encadrer, à animer,

à éveiller ses élèves parce que, finalement, il a

beaucoup à apprendre d'eux. D'ailleurs, et avec

un peu de chance, il pourra peut-être, lui aussi,

se révéler à lui-même à l'occasion de l'exercice

de son métier, s'épanouir en se libérant enfin du

carcan disciplinaire dans lequel l'école de la

bourgeoisie l'avait enfermé. Et s'il ne parvient

pas à cette libération, on fera intervenir les nouvelles

technologies. L'écran d'ordinateur

deviendra un outil précieux. Devant lui, maître

et élèves regarderont dans la même direction. Le premier ne sera plus face aux seconds, mais

parmi eux. Ceux-ci, absorbés par les images, ne

s'égareront plus, et celui-là se taira enfin, ce qui

lui évitera d'être intempestif. Bref, les individualités

se trouveront respectées. Certes, la paix

rousseau

« relle entre les hommes, à son antithèse qui fait du rapport de force la composante fondamentale · de tout rapport humain, Rousseau affronte l'an­ tinomie du bonheur et de la liberté sur le terrain politique.· D'abord, la thèse paternaliste cherche à justi­ fier les inégalités de fait en se référant à l'auto­ rité paternelle : si le roi est au peuple ce que le père est à ses enfants, il existe alors une inégalité naturelle garantissant la stabilité, la paix et donc le bonheur de chacun.

Or, cette thèse bascule dans son contraire.

Elle pose l'existence d'une hiérarchie naturelle, mais ce n'est là qu'un voile.

Dans les faits, elle doit s'appuyer sur la force pour instituer et faire respecter cet ordre.

Bref, en cette voie, et au nom du bonheur, c'est seule­ ment un pur rapport de force qui est justifié.

Cependant, le fort peut toujours déchoir dès qu'il s'affaiblit, et, par conséquent, l'indépen­ dance qu'il recherche au regard d'autrui le conduit à une situation instable.

Aussi l'anti­ thèse propose-t-elle de dépasser l'instabilité en légitimant par la force la place acquise.

Mais il y 8. »

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