Loisir et oisiveté.
Publié le 21/03/2004
Extrait du document
Introduction. -
Au début de l'ère industrielle, la plupart des ouvriers, après 10, 12
heures ou même plus d'un travail pénible, n'aspiraient qu'au repos.
Grâce au progrès technique, ils disposent aujourd'hui d'un temps
considérable de loisir. Mais est-ce pour eux un temps de repos ou
d'oisiveté ?I. - L'OISIVETECe mot dérive du latin « otium », temps de repos (dérivé de « pausa »,
arrêt du travail) ; on le traduit aussi par loisir.Mais le repos qu'évoque « otium » n'est pas l'oisiveté. Le mineur qui,
sa journée finie, se prélasse dans son fauteuil n'est pas oisif : il se
repose, c'est-à-dire élimine sa fatigue, se rendant ainsi disponible
pour le travail du lendemain.L'oisiveté, au contraire, suppose que, n'étant pas fatigué, on reste
inoccupé dans les intervalles laissés libres par le travail, ou même
durant des journées entières sans travail. Le temps de l'oisif est un
temps vide.
Liens utiles
- Loisir et oisiveté.
- Loisir et oisiveté ?
- L'oisiveté est la mère de la philosophie (Hobbes)
- TSURE-ZURE-GUSA [Les divers moments de loisir]. (Résumé et analyse)
- L'oisiveté est la mère de tous les vices mais aussi de toutes les vertus