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L'oisiveté est la mère de tous les vices mais aussi de toutes les vertus

Publié le 26/12/2014

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Dissertation: L'oisiveté est la mère de tous les vices, mais aussi de toutes les vertus, ALAIN L'oisiveté est l'état de celui qui ne fait strictement aucune activité. Il y a tout de même une part indubitable dans l'idée d'oisiveté, qui est celle du repos et celle du délassement intellectuel. Cependant, il s'emploie plutôt d'une mauvaise manière, pour désigner l'état improductif de celui qui perd son temps à ne rien faire. Alain, philosophe du début du XXème siècle a déclaré : « L'oisiveté est la mère de tous les vices, mais aussi de toutes les vertus ». Nous avons là une aporie, qui nous pousse à nous demander comment est-ce possible qu'une seule et même notion, l'oisiveté, soit rapprochée de deux qualités radicalement opposées tels que le vice et la vertu ? C'est pourquoi nous verrons tout d'abord comment l'oisiveté peut être la mère de tous les vices, puis, par la suite nous examinerons le fait qu'elle puisse être également celle de toutes les vertus. Pour commencer, nous pouvons voir que l'oisiveté est la mère de tous les vices, ainsi nous valorisons le tra...

« vertueuses ou immorales, nous avons dans l'idée de nous éloigner de notre quotidien, de nos affaires, ou encore de nos engagements à l’instar d’activités valorisant le développement artistique ou intellectuel comme l’éloquence, l’écriture, ou encore la philosophie...

Loisir, ne va donc pas sans « liberté » ou « oisiveté ».

L’oisiveté engendre le plaisir, et le plaisir détourne peu à peu du devoir.

Ce moment de repos est le temps propice pour se cultiver, s’instruire, et agrandir son âme. Nous pourrions pareillement spécifier que l’'oisiveté est la mère de tous les vices, mais l'excès de travail est le père de toutes les soumissions.

Il est incontestable de dire que « Gagner sa vie » est une drôle d'expression que nous utilisons sans savoir ce que l'on dit.

Gagner sa vie, comme si elle se méritait.

Passé le temps béni où quelqu'un la gagne pour nous (parents ou un quelconque autre protecteur, on est « contraint », « obligé » de gagner sa vie, on doit gagner sa vie.

Donc gagner sa vie (avoir un salaire), c’est la perdre, la gâcher, car nous n’avons plus de temps pour faire ce qu’il nous fait plaisir et de profiter justement de la vie.

Le travail est essentiellement une activité impliquant de se soumettre à des règles dont nous ne décidons pas.

C'est donc se plier à des exigences qui ne dépendent nullement de notre libre arbitre, mais qui semblent au contraire venir le brider.

D’autre part, le travail humanise l’homme mais peut très bien le déshumaniser ou le dévaloriser tout autant, à l’exemple du travail à la chaîne. Au jour d’aujourd’hui, si personne n’avait travaillé, nous n’aurions pas tous ces avantages de la vie courante.

Pour vivre et survivre confortablement, il faut travailler.

De plus, l’homme oisif est capable d’avoir tous les vices, tandis que l’homme adonné au travail n’a point à redouter leur influence.

Le travail éloigne de nous trois grands maux: l'ennui, le vice et le besoin.

Comme vérité nous pourrions ajouter : Le travail est le père de toutes les vertus .. »

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